31 janvier 2010

Voice of Freedom

Ai retrouvé mon ancienne chorale. Me suis autorisé le grand plaisir de les rejoindre pour les deux derniers morceaux du concert. Eu le bonheur d'y être chaleureusement accueillie par quelques anciens. Ai retrouvé aussi la générosité humaine du chef de choeur - dont j'avais appris alors (2005) quelques petites choses que je n'ai pas oubliées :

"Dans la vie, il y a pour tous des hauts et des bas. Mais nous avons tous des chansons que nous aimons plus ou moins, au moins une. Je suggère que ce soir chacun d'entre vous adopte une chanson, et qu'il se la remémore, et même se la chante pour lui-même, dans les moments difficiles. Adoptez une chanson."

"Si tu es dans une situation de stress, n'oublie pas de respirer. Je ne peux pas te garantir que la situation deviendra meilleure ; mais je peux te promettre que TOI tu te sentiras mieux."

"Si tu sais parler, tu peux chanter. Si tu sais marcher, tu peux danser."

Motivation des troupes : "ET....ET...ET... rien peut remplacer totalement TA présence parmi nous pour la construction de NOUS en tant qu'ensemble musical." Ou comment aller à l'essentiel. Ce qui ne vaut pas que pour les ensembles musicaux.

Dans cette musique bonne pour l'âme, dans la chaleur du groupe, dans la communion avec le public, me suis demandé si le moment ne serait pas venu pour moi d'y revenir...

28 janvier 2010

Conjugaison

Je n'ai plus la phrase exacte en tête, mais j'ai lu récemment dans un de ces petits manuels de pensée positive qui font le bonheur des libraires la chose suivante :

On croit généralement que l'essentiel est d'AVOIR beaucoup de façon à pouvoir FAIRE beaucoup, ce qui entraînerait automatiquement le fait d'ETRE heureux ; il s'agit en fait d'inverser la proposition : partir de l'ETRE, sentir à partir de là ce qu'il convient de FAIRE, et constater que l'AVOIR nécessaire est déjà là, ou encore se met en place beaucoup plus aisément lorsque le mouvement est soutenu par cette énergie.

27 janvier 2010

Bien vu

"Le remède à tous maux est l'eau salée : la sueur, les larmes ou la mer." Isak Dinesen (également connue sous le nom de... Karen Blixen).

21 janvier 2010

(F)utile

...car ce sont les très petites choses qui éclairent la route en ce moment.

Une poignée de croquettes offertes à un chaton errant.

Des colombes en papier (c'est ici).

Un message affectueux en direct d'une usine de Nutella.

Le Concerto pour violon et orchestre de Tchaïkovski.

Des culottes rigolotes pour trois francs six sous (c'est ).

Un com' laissé sur la Care Box pour me dire que j'ai toujours d'aussi mauvais goûts musicaux ;-).

Une africaine qui chante a capella dans le métro - Baby can I hold you tonight ?

13 janvier 2010

Matière à réflexion

Elsa dit - Tu es la meilleure maman du monde ! Fan-club à nuancer quelque peu, surtout en ce moment. J'en profite pour ouvrir la discussion sur le fait que je suis aussi ces derniers temps une maman fatiguée, parfois irritable, et pas toujours à juste titre. Elsa acquiesce, mais s'entête, et ajoute : Tu es une meilleure maman que tu ne crois. Suis bluffée par sa formulation (à 6 ans ?!) - et arrêtée net par quelque chose qui sonne juste, là.

10 janvier 2010

Magies

Le cirque Romanès - une histoire d'amour entre un fils rebelle du cirque à grand spectacle et une chanteuse tsigane - un moment de poésie qui ressemblerait à une fête de famille à la Kusturica - avec une fanfare chaleureuse et déjantée, les mères en cercle avec les petits sur les genoux qui applaudissent aux prouesses de leurs enfants et petits-enfants - car les plus jeunes artistes ne sont guère plus âgés que mes propres enfants...

Un anniversaire d'enfants avec un magicien remarquable - Elsa est repartie des étoiles plein les yeux, et moi aussi... avec un brin de nostalgie aussi - car le cirque comme la magie évoquent un monde où l'enfance, le couple, la famille, resteraient un espace protégé et protecteur - dans lequel la vie serait telle qu'on la rêve plutôt que telle qu'elle est.

09 janvier 2010

Percutant

Elsa : - Dis Maman, est-ce que tu m'aimes comme je t'aime ?
Lulu : - Ca c'est difficile à dire ! Je ne suis pas dans ton coeur, et puis, je t'aime comme une maman aime sa petite fille, et toi, comme une petite fille aime sa maman... tu sais, il y a plein de façons d'aimer !
Elsa : - Oui, il y a l'amour triste et l'amour gai !

Et puis ? C'est tout ? Il se pourrait bien qu'elle aie raison, en fait. Deux façons - celle qui amène de la peine, celle qui réjouit le coeur...

08 janvier 2010

Grosse colère

...à entendre un principal de collège néfaste et fascisant plaisanter grassement sur le fait qu'on ne parle pas de pédagogie ici avant le café. Après non plus, dans cet établissement - parce que chacun y est bien trop occupé à sauver sa peau, comme il le peut.

...à entendre l'heure suivante un adolescent repéré l'année dernière comme fragilisé - papa subitement décédé d'un arrêt cardiaque, fratrie de 7 enfants, mère évidemment désorientée, et qu'on a quand même mis dans une classe où il est quasiment impossible de travailler, tant elle regroupe d'enfants en grande difficulté.

Un adolescent intelligent - bien assez pour reconnaître qu'il participe désormais au bordel ambiant - mais aussi qu'il aurait aimé avoir davantage de travail (je m'agite quand je m'ennuie parce qu'on va trop lentement, ou quand je suis trop en colère de ce qui se passe), qu'il faudrait que les professeurs tiennent un minimum compte des lacunes de la classe plutôt que d'imposer le programme de l'année quand les bases ne sont si évidemment pas acquises, ou que hors les classes européennes, point de salut... et qu'il n'y aura pas accès.

Il a raison. Sur tous les points. Il n'est pas le seul, à souligner les violences de l'institution, le mensonge sur l'égalité des chances. Il n'est pas le seul non plus, à savoir reconnaître la valeur des professeurs qui néanmoins continuent à travailler, à encourager, à tirer vers le haut - ou tout simplement (!), qui les respectent (et ceux-là n'ont généralement guère de mal à se faire respecter en retour, même dans les classes réputées difficiles).

A sa place - à leur place - je me dis parfois que j'aurais envie de foutre le feu.

07 janvier 2010

02 janvier 2010

Il y a

Il y a un bébé à venir. Il y a l'émotion retrouvée à montrer aux futurs parents le mode d'emploi du lit pliant, le portage en écharpe, et la flopée de chouettes souvenirs qui remonte avec. Sans nostalgie - juste un bonheur. Il y a de la musique vivante dans la maison (c'est plus joli que la musique live non ?), des mots d'ami(e)s et des rires, de trop bons vins, chanter ensemble, et Lantoine en fin de soirée :

D'un chagrin j'ai fait un repas
Au coin de moi je nous regarde
Et on a tout pour être beaux
Même si le temps nous retarde

Humain c'est joli après tout
On travaillera nos rencontres
Pour unir les sages et les fous
Lire la même heure sur nos montres...

01 janvier 2010

Tarots

Tirage du 1er Janvier : au centre, l'Existence. Indissociable de la question - est-ce que dans cette vie, dans ma vie, je me sens "chez moi" ? Si oui - tout est bien ; si non - il faut se mettre en route...

Dans ce qui freine à ce jour - le Maître - soit qu'il faille renoncer à s'en remettre à autrui, soit que je n'aie pas encore trouvé de guide suffisamment sûr ; et la Transformation - carte récurrente, qui indique la nécessité d'accepter de lâcher pour pouvoir avancer (le message est plus net que cela : il s'agit de mourir pour renaître).

La voie à suivre est celle de la Réceptivité - se mettre à l'écoute, ne pas chercher à tout prix à agir, mais se laisser traverser... et le conseil, ou l'orientation donnée, est la Patience (symbolisée par une femme enceinte et ses neuf lunes) - sans commentaires...

78 cartes ; autant d'interprétations que la créativité humaine (et mes propres filtres) le permettent (ce qui rend son "utilisation" à titre de guide à peu près indécidable - et heureusement ?) ; et pourtant - je suis toujours frappée par la pertinence des jeux, la récurrence statistiquement peu probable de certaines lames, et par la cohérence thématique sur un même tirage...