28 février 2014

Veilleuse

Lorsque je sais que je vais rentrer tard, parce que je sais que je vais rentrer seule, il m'arrive de laisser une lampe allumée. Juste pour me sentir accueillie en arrivant, lever la tête et voir ceci : 

Toute ressemblance...

L'apéro
Avant : Des cacahuètes, what else ?
Maintenant : Des pétales de betterave, what else ?

L'hôtel
Avant : Le Formule 1. Pour une nuit, on s'en fichait.
Maintenant : Une chambre d'hôtes dans une bâtisse XVIIIème siècle. Pour une nuit, on se fait plaisir.

Mon canapé
Avant : Je me ruinais chez Confo pour un BZ qui perdait ses lattes au premier amant.
Maintenant : J'ai un modèle Togo années 70 chiné pour trois fois rien dans une brocante.

La file d'attente
Avant : Deux heures de queue, c'est beaucoup mais ça vaut le coup pour choper une place pour le concert des Enfoirés

Maintenant : Deux heures de queue, c'est beaucoup mais ça vaut le coup pour shopper du Isabel Marant à prix presque abordable chez H&M

La sauce de salade 

Avant : huile, vinaigre, moutarde, sel et poivre
Maintenant : Huile d'olive bio, vinaigre de framboise, moutarde à l'ancienne, sel de Guérande et poivre mignonette


Le récit des vacances
Avant : C'était à la roots : camping sauvage sur une plage en Espagne
Maintenant : C'est à la roots : un tipi éco-conçu en Ardèche

Cosmo de Mars 2014

Hum... il y en avait d'autres, et je ne suis pas loin d'avoir coché toutes les cases... Manque le Vélib', les fripes vintage ou de petits créateurs, les albums prescrits par Le Monde 2, les "vrais gens", les sacs réutilisables mais fashion, le yoga, les bars à vins, les meubles de récup' décapés-lazurés, le marché du dimanche matin, l'expo qui va bien (en parler, l'avoir vue c'est optionnel), l'écharpe tricotée main... OK, j'avoue : suis devenue une vraie bobo - et pire, une bobo parisienne...

22 février 2014

Ici Londres

Perfect timing : une maman solo et sa fille en CouchSurfing, juste la semaine où j'étais seule avec Elsa ! Un cadeau d'anniversaire pour Amma, son tout premier séjour à Paris. (Londres pour nous, la prochaine fois ?)

Les filles se sont super bien entendues, deux chipies pleines de vie, danseuses, chanteuses, créatives, qui se sont bidonnées en regardant des vidéos you tube (notamment le grandiose What does the fox say ?) et en s'enfermant dans le carton géant qui traîne dans mon salon. Avec le chat, pour lui faire écouter "de la musique relaxante pour chat". Ben voyons. La langue ? Pas de problème. La musique est universelle, le dessin aussi, et Google translate fait le reste. 

J'ai beaucoup sympathisé avec Maya, qui enseigne le reiki et m'a fait bénéficier d'une séance de sa pratique (effets comparables au shiatsu) et proposé un intéressant travail sur le lâcher/pas lâcher prise, la restitution à soi-même et à l'autre de ce qui lui appartient. Pendant ce temps, nous entendions les filles rigoler comme des bossues (elles sont allées piquer du jambon dans le frigo pour amadouer le chat), et à la fin, nous les avons trouvées toutes les deux endormies dans le même lit.

Elsa est restée un jour de plus, et nous sommes allées courir les magasins de tissus et de costumes de danse autour de Montmartre avant de grimper sur la butte pour observer les caricaturistes et de terminer en beauté par un coucou chez Zélia. En partant, Amma a laissé une lettre à Elsa en français (merci Google) - qui sait, peut-être le début d'une correspondance ?  

16 février 2014

Sun and Rain

Passer une après-midi avec Victor, c'est échanger sur les derniers aléas de nos vies sur les rives ensoleillées de la Seine (alors qu'il neige à New York), parler linguistique au Fumoir (des racines latines ou saxonnes du vocabulaire anglais), savourer un poème* en marchant dans les Tuileries, commenter la signalétique du jardin (allier l'esthétique au pragmatique), apprécier sa sensibilité à la culture, à l'art, qui le différencie de nombre de ses compatriotes, voir un film en v.o dans le Quartier Latin (le très beau Magnolia, pour Philip Seymour Hoffman), rentrer de radieuse humeur, touchée de cette proximité, de la fluidité dans la rencontre.

*All night the sound had   
come back again,
and again falls
this quiet, persistent rain (...).

14 février 2014

Various Valentine Views

I am glad at least in my life i found someone
That may not be here forever to see me through,
But i found strength in you,
I only pray that i have shown you a brighter day,
Because that's all that i am living for, you see,
Don't worry what happens to me.

(You and I)


Jell-Oo à la Dame de Canton

11 février 2014

Prendre de la hauteur

Sous le Ciel de Paris s'envole une chanson, mmh mmh...

09 février 2014

Yogi-Nid ;-)

...ou une raison supplémentaire de croire que nous rencontrons les bonnes personnes au bon moment.

Je ne sais pas si c'est le yoga en lui-même (mais de session en session je me surprends à me délier davantage, à penser à respirer et à me détendre aussi entre les séances), le lieu (un appart haussmannien lumineux, chaleureux le soir et lumineux en matinée), les musiques (et notamment les bienfaisantes vibrations des bols tibétains), ou la personnalité de notre enseignant - bien sûr, c'est cela : un humain vivant, tranquille, aligné - cohérent avec le message qu'il délivre - et multi-référentiel (définitivement vaccinée contre toute forme de pensée unique, j'adore ces explorateurs de nos possibles).

Mais je sais que ce chemin m'amène doucement, tranquillement, à me recentrer dans cette période de transition. Que j'y vois une cohérence, une confluence avec la méditation (merci, Céline ;-)), la psychothérapie, l'ostéopathie. Une route balisée par mes belles rencontres CouchSurfing : est-ce un hasard si Sitara, Theresa, Victor pratiquent voire enseignent le yoga ? Un antidote à mes journées "trop dans la tête", aux émotions et aux angoisses absorbés, transformés, restitués à mes patients jour après jour (et qui affectent pourtant aussi mon corps). Une réconciliation avec l’espace spirituel, aussi.

01 février 2014

Douceur

Je me sens capable, chaque jour de ma vie, de permettre aux instants de douceur et de bonheur de prendre place en moi, de se répandre dans mon corps, de caresser mon coeur, de me rendre plus fort, de me nourrir, et de me marquer, au plus profond de moi, pour toujours. Pour toujours.

Christophe André