29 avril 2014

Imperméable

Guillaume arrive de sous la pluie avec son coupe-vent Salomon. Jaune.
Elsa : "Bah pourquoi t'es habillé en tente Quechua ???"

27 avril 2014

Les vignes du Seigneur ;-)

Ou : un p'tit coin de paradis. Les villages pleins de charme accrochés à flanc de colline, les vignes à perte de vue, les sentiers de forêt où je suis allée courir chaque matin (moi qui déteste ça... je crois que j'ai enfin compris pourquoi, et comment, ce pourrait être un bonheur). Nos quatre enfants qui grandissent, le chat et le chien - On dirait le Sud - le temps dure longtemps - et la vie sûrement - plus d'un million d'années - et toujours en été. Ce sentiment de répétition doucement familière, comme une berceuse : gigot de Pâques, chasse aux œufs dans le jardin. Enfin le jardin... un jardin qui n'aurait pas de fin : aller au fond du jardin, c'est descendre les vignes et la falaise, jusqu'à la rivière dans laquelle les enfants se sont baignés. Chanter à tue-tête avec les filles sur le chemin du retour : Un crocodile s'en allant à la guerre disait au r'voir à ses petits enfants... Les bonnes choses - vins gorgés de soleil, paniers de fraises, verveine, huile d'olive maison ; balance au retour : + 2 kilos, elle doit être déréglée ;-).

Un délicieux repas en terrasse pour l'anniversaire de ma maman, verre de Beaumes de Venise à la main. Tremper dans les cascades sur l'Ouvèze. Grimper dans les arbres. Lire au soleil (et même relire : Just Kids, après New York et l'expo Mapplethorpe, ça vous a une toute autre allure).  Découvrir Simon's Cat. Voyager en Inde (par procuration). Débarrasser les pêchers de leurs feuilles abîmées en papotant passé et projets. Lancer la baballe à l'inlassable Jingo - dont le museau grisonne. Voir les enfants se balancer sur un pneu au-dessus de l'eau, comme une image hors du temps, un rêve de vacances. Papoter avec Halo au Pérou (merci FB). Retrouver "notre" maison des vendangeurs, retapée de frais, et mon moment favori, ouvrir ma petite fenêtre sur la vigne le matin. Ressentir là plus fort qu'ailleurs, malgré les deux années écoulées, l'absence de David... Créer tout de même un petit album des moments parfaits à mettre en ligne pour nos amis du bout du monde.

15 avril 2014

Vus sur la toile

Tu es douce et sensible mais forte quand il le faut (de plus en plus souvent dans cette vie moderne malheureusement). Tu sais ce que tu veux et t'en donnes les moyens, tu sais ce que tu vaux sans pour autant rester sur tes acquis. Tu as envie d'avoir envie (fondamental !). Tu sais donner et recevoir mais pas à n'importe qui, pas à n'importe quel prix. Tu doutes mais luttes contre tes démons (a minima tu les connais et les acceptes petit à petit). Tu es exigeante sans devenir intransigeante. Tu as l'ambition de réussir ta vie (pas uniquement dans le modèle capitaliste que l'on nous a vendu !). Tu profites sans pour autant te perdre dans les méandres de la superficialité. Tu compliques les choses simples mais tu en as conscience et tu assumes. Tu sais accepter les différences tant qu'elles ne sont pas nuisibles à ton être. Tu te protèges sans te fermer, tu as gardé une certaine candeur mais la réserve pour les moments qui en valent la peine. Tu aimerais rencontrer l'Homme tout en sachant qu il faut du temps, de la patience, de la complicité, de la tolérance pour construire à deux. Bref, tu es une femme parfaitement imparfaite. 

C'était moi :-) ! Mais ce n'était pas lui...

Imaginons que ce n'est pas ici un supermarché, mais une forêt. Les femmes s'en approchent plus ou moins, restant amusées en lisière, ou s'amusant à se faire peur en y pénétrant de quelques pas. Les plus aventureuses, les plus tristes, les plus effrayées, les plus en colère, les plus seules, les plus sincères s'y perdent pour mieux se retrouver. Il y a tant d'hommes par ici, tant d'arbres différents qui se côtoient. Des grands tout droits, des larges et bas, ceux qui piquent la lumière tout là-haut et ceux qui s'étiolent au ras du sol, des feuillus, des conifères, des fruitiers, des tout secs, des noueux, des pousses vertes de l'année. C'est toujours un enchantement des premiers pas pour une femme. Imaginons que je suis l'un de ces arbres, pas plus, et certainement pas moins. Pas planté en lisière, pas perdu dans la masse. C'est un exercice apaisant au bout du compte de mesurer sa juste place dans une forêt. Ça ne guérit pas du tout du fantasme d'être un jour, pour une femme, l'arbre qui cache la forêt.

12 avril 2014

Mapplethorpe

La lecture de Just Kids m'avait donné l'envie - et la critique de Télérama (académique, daté, etc.) même pas découragée. Tant mieux : suis tombée sous le charme de la beauté classique, sculpturale célébrée par Mapplethorpe au Grand Palais. La photographie comme façon rapide de voir et de sculpter, écrivait-il : oui. La beauté masculine, et notamment la beauté black - la sensualité de la lumière sur la peau, les correspondances avec le monde végétal, l'envie de toucher, comme j'ai envie de tendre la main vers les marbres immaculés de Rodin : oui et re-oui ! A revoir avec Patti Smith dans les oreilles ? Jesus died for somebody's sins but not mine... :-) De fait, l'exposition est une invitation au péché et à la liberté. Une incitation à jouir sans entraves... ou alors avec, mais seulement pour le plaisir.

05 avril 2014

Voler dans les plumes

...à l'International Pillow Fight Day : on y était !




01 avril 2014

Poissons d'avril

Lulu : Les enfants, vous allez avoir un p'tit frère !
Léo, du tac au tac : Ah ben, avec celui de chez Papa, ça nous en fera deux !
Elsa : Isabelle est enceinte, mais je crois que c'est une fille !
Léo : Isabelle ? Ah non, j'crois pas...