26 juin 2016

Every cloud...


...has a rainbow line :-)
(grand ciel bleu, pas d’averse, et un arc inversé : juste une minute de magie)

25 juin 2016

Buller

Ça ressemble à une baignoire psychédélique, à un vaisseau spatial ovoïde, à une matrice du futur ; mais en vrai, ça s'appelle un caisson d'isolation sensorielle. L'idée ? Débrancher le cerveau en le mettant complètement au repos - plus aucune stimulation des cinq sens ou plutôt des sept, en incluant ceux de l'équilibre et de la proprioception (la situation de nos membres dans l’espace, plus ou moins).

Utilisé en recherche médicale, puis comme méthode de soins (ça soulage les douleurs articulaires et musculaires en supprimant 80% de la gravité), c'est aussi un moment de profonde détente dans un environnement atypique, une expérience aussi douce qu'originale et que j'ai déjà envie de renouveler ! 

Musique et lumière douces au départ, et puis silence et obscurité, on se sent partir dans un état plus ou moins méditatif, comme posé sur un nuage : au bout d'un moment, la différence eau-air n'est plus perçue, et on a juste l'impression de dériver doucement dans le cosmos, heureux comme un bébé parfaitement détendu. Renouveler l'expérience permettrait de faire un peu le ménage dans la cacophonie permanente de notre esprit, notamment en laissant s'exprimer notre cerveau droit ; je suis assez prête à le croire... et définitivement curieuse !

16 juin 2016

Enseignements


Quelques notes post-déjeuner. Je sais déjà tout ça, mais j'aime que la vie me le rappelle à travers les mots de quelqu'un en qui j'ai confiance... :-)
- De la nécessité, quand on fait un métier de soins, d'avoir une pratique inscrite dans le corps. Il faut que je retourne au yoga...
- De l'importance de cultiver l'indulgence, la compassion, et la gratitude.
- De l'inutilité, et même de l'objective nocivité de l'inquiétude, qui ajoute du négatif au négatif. Notre pensée crée notre réalité. Préférer l'amour - sending good vibes.
- De l'intérêt d'inventer ses propres rituels. Pour développer cette ouverture du coeur. Pour se défaire des émotions toxiques absorbées notamment professionnellement. Pour garder ou renouer le contact avec la part de saine folie, de complexité, de sauvagerie constructive et vivante.

Au cas où le rappel n'aurait pas été suffisant, deuxième couche le lendemain, cette fois en séance :-) :
- Des limites de l'autonomie, ou comment accepter de se montrer vulnérable, d'avoir besoin de l'autre. Même et surtout si l'on a acquis très tôt la conviction qu'il ne fallait compter que sur soi-même. Assumer d'avoir aussi besoin de douceur, d'être parfois, à mon tour, prise en charge. 
- De la nécessité d'interroger toujours et encore le projet sans fond de réparation, la disponibilité supposée sans limites. Qui revient aujourd'hui sous d'autres formes. Là où sont ma force et mon talent, sont aussi ma limite et mon risque.
- De l'art d'identifier ce que chaque relation a à nous apprendre, et des stratégies pédagogiques : Le singe regarde. Le singe fait pareil :-). 

12 juin 2016

We are Ocean


Dès le départ, c'était un beau projet : au Grand Rex, une journée d'interventions et de levée de fonds pour la préservation des océans - le poumon de la Terre, qui respire de plus en plus mal (saviez-vous que la moitié de notre oxygène - une respiration sur deux - est produite par des micro-organismes marins qui sont en train de disparaître à grande vitesse ? Que sur la totalité de l'eau disponible sur la Terre, il n'y a que 3% d'eau douce, dont seul 1% est accessible ?) Parrainée par Terre du Ciel et par Sea Shepherd, deux associations qui me tiennent à coeur, une journée de débats, de communications scientifiques, de moments de méditation guidés par des maîtres spirituels du monde entier, de musique aussi avec des artistes divers venus soutenir le mouvement. 

J'ai assisté aux communications du matin, pour le reste de la journée j’avais choisi de m'impliquer comme volontaire. L'après-midi, j'ai distribué des bracelets, vendu des cookies, mais je me suis quand même échappée pour voir le choeur de 100 choristes - premier grand frisson d'émotion - quoique les images de notre fragile planète vue du ciel m'aient beaucoup touchée aussi. Et le soir, j'ai eu le privilège de gérer l’organisation du planning des intervenants : faire face aux imprévus, retards et changements, aller chercher les artistes et les guider dans le dédale des sous-sols pour qu'ils soient en scène au moment voulu, ce qui m'a permis d'échanger quelques mots avec la plupart d'entre eux - responsabilité qui m'a valu quelques petits moments magiques.

Bavarder avec le leader d'I Muvrini, incroyablement accessible et simple, dans la même vibration que leurs si belles polyphonies corses.

Me retrouver comme une groupie intimidée devant Paul Watson, pour qui j'avais pourtant fait le premier gâteau végétalien de ma vie !

Vérifier l’organisation du planning avec Alain Michel, président de Terre du Ciel et fondateur d'Hommes de parole, comme si j'avais toujours fait partie de leur équipe.

Fredonner à une délicieuse et spontanée chanteuse d'opéra (qui venait d'interpréter en solo Casta Diva...) l'air de Blowin' in the wind en coulisses, You Tube à l'appui, afin qu'elle puisse aller faire le rappel prévu avec I Muvrini, papoter ensuite avec elle et d'autres interprètes classiques de haut niveau.

Croiser dans un escalier minuscule une cohorte de chanteurs soufis tout de blanc vêtus, être littéralement baignée par leur chant - une coulée de lumière spirituelle au milieu des couloirs écaillés. 

Reste à prier pour l'Océan... Voir les images de la manifestation ? Faire un don ? C'est ICI

04 juin 2016

Le Petit Prince a dit...

En écho à une récente discussion avec ma nouvelle thérapeute : parce que les anniversaires, les naissances, les mariages, les enterrements, on y va, la question ne se pose même pas. Même s'il y a des grèves et des inondations :-) ! Pas pour des raisons de conventions sociales, mais parce qu'il faut des rites, parce que ce sont des moments pour affirmer quelque chose du lien, même s'il peut être ténu hors de ces occasions, pour tisser une histoire commune. Parce que nous avons la chance d'être vivants, et que cette vie est fragile (je lisais l'autre jour : Ne nous plaignons pas de vieillir, c'est une chance qui n'est pas donnée à tout le monde). Je suis très heureuse de ce week-end. Nous avons bien fait !