31 décembre 2016

Finir en douceur

Un nouvel an sous le signe de l'amitié, pour les grands chez Marion, pour Elsa et ses copines à la maison. Tout pareil pour Léo, parti à une fête avec des amis qu'il connaît depuis la maternelle. Puissent leurs amitiés être aussi durables et précieuses, c'est un tel trésor !

30 décembre 2016

Le Grand Palais des Glaces


Elles sont toutes floues...
mais c'est quand même un moment magique,
dans un endroit exceptionnel.

27 décembre 2016

Mamie présidente !

Ou comment un délire Léo-LuLu se transforme en chouette cadeau d'anniversaire pour les 80 ans de YoYo...

Nous avons une très bonne nouvelle à vous annoncer, c’est que Léo sait enfin ce qu’il veut faire plus tard, ça y est, il a trouvé : il veut faire une école de Police, parce que plus tard, il veut être Josette Police !
Josette Police, un métier d’avenir, un poste polyvalent et évolutif :
  • Des compétences multiples : organisateur d’événements, chef cuisiner étoilé, astrologue, gouvernante, conseillère municipale, musicienne, et même célébrante de pompes funèbres : une vraie femme-orchestre !
  • Un métier de diplomate et de médiateur tout terrain, formé aux interlocuteurs difficiles et aux situations d’urgence et de crise
  • Un métier de services à la personne : mari impatient, enfants débordés, petits-enfants malades, paroissiens démotivés, élus récalcitrants
  • Un métier de créateur de bien-être et de chaleur humaine
Le souci, c’est que le poste est actuellement pourvu, et par quelqu’un qui l’occupe brillamment, Josette Police, souvent imitée, jamais égalée !
En fait, nous savons de source sûre que notre Josette Police aspire à évoluer encore, et même, aspirerait aux plus hautes fonctions : Mamie, présidente !
En avant-première, nous vous dévoilons les grandes lignes de son programme :
Mamie présidente, tout le monde fera cinq repas équilibrés par jour. Car la nourriture est à la santé ce que le carburant est à la voiture ! Le bio sera obligatoire à la cantine, et le pot-au-feu sera décrété plat national. Et on croque ! Et on croque !
(les chœurs : Mamie, Présidente !)
Mamie présidente, personne ne prendra de poids car elle décrètera que le beurre, la crème et le sucre ne font pas grossir. La qualité de l’alimentation sera une priorité politique et même les animaux de compagnie seront nourris au jambon Label Rouge.
(les chœurs : Mamie, Présidente !)
Mamie présidente, l’Eglise ouvrira ses portes aux migrants, les femmes pourront devenir prêtres et les prêtres pourront se marier ; les grenouilles de bénitier et les donneurs de leçons iront faire des stages auprès des plus démunis et copieront cinq fois l’encyclique du pape François sur la Joie dans l’amour.
(les chœurs : Mamie, Présidente !)
Mamie présidente, les hommes politiques seront jugés sur la tenue de leurs promesses et l’équité de leurs décisions ; les études supérieures seront gratuites et les retraites seront revalorisées. L’accès aux soins sera un droit imprescriptible et toutes les médecines douces seront remboursées. Les décisions importantes seront prises après une consultation des astres et de leurs maisons.
(les chœurs : Mamie, Présidente !)
Mamie présidente, il y aura une place pour chaque chose et chaque chose à sa place ; car une maison rangée est une maison à moitié nettoyée ! Le linge propre sera relavé, les mouchoirs repassés et les petites culottes amidonnées.
(les chœurs : Mamie, Présidente !)
Mamie présidente, l’apprentissage d’un instrument de musique sera obligatoire : les Français feront tous partie d’une chorale, d’un jazz band ou d’un orchestre, et ce, quel que soit leur âge.
(les chœurs : Mamie, Présidente !)

Mamie présidente, nous aurons droit à des cours de maintien et à des séances d’ostéopathie pour tous : nous nous tiendrons droits, car nous ne devons rien à personne !
(les chœurs : Mamie, Présidente !)
Mamie présidente, nous aurons un gouvernement d’exception : Bizzou sera Vice-Président et Ministre du Café et du Bricolage, David sera Ministre de la Musique et des Situations Exceptionnelles, Léo Ministre de l’Humour et des Sports, Elsa Ministre des Câlins et des Bonnes Idées. LuLu sera Chef des Relations Diplomatiques et de l’Evènementiel et Grand-Mère sera à l’Enseignement et à la Culture, bien sûr ! Vous voulez un gouvernement qui ne ressemble à aucun autre ?
(les chœurs : Mamie, Présidente ! VOTEZ Josette Police !)

24 décembre 2016

Un Noël tout doux

Avec une messe enjouée, un repas délicat entièrement fait maison avec amour, des cadeaux qui illuminent ou enveloppent, des messages qui font chaud au coeur. Un Noël tranquille et nature, tellement qu'on en a oublié de prendre des photos ! Juste occupés à savourer les plats (foie gras maison, salade aux agrumes rôtis, magrets aux clémentines, monts-blancs à la crème de marrons) et à découvrir les surprises imaginées pour chacun.

Quelques jours de calme, à vivre au rythme des préparatifs (avec le temps d'une expo, d'un ciné, d'une bulle, d'un spectacle, d'une piscine...), puis à atterrir doucement. Un vrai bonheur, après ces dernières semaines !


23 décembre 2016

Coup de coeur

Tu ne peux contrôler tous les événements qui t'arrivent, mais tu peux décider de ne pas être réduite à eux. Essaie d'être un arc-en-ciel dans le nuage d'autrui. Ne te plains pas. Fais tout ton possible pour changer les choses qui te déplaisent et si tu ne peux opérer aucun changement, change ta façon de les appréhender. Tu vas trouver une solution.

Ne geins pas. Gémir informe la brute qu'une victime est dans les parages.
Fais en sorte de ne pas mourir sans avoir accompli quelque chose de merveilleux pour l'humanité.

Maya Angelou, Lettre à ma fille... à faire lire à nos enfants. A explorer plus avant. Une femme phénoménale, un clin d'oeil à l'un de ses poèmes.

16 décembre 2016

Maman Blues

Pas tous les jours facile d'être maman solo à temps plein de deux adolescents. De lutter contre la tentation du repli, portes fermées, écrans omniprésents, de défendre les repas communs, la parole vraie échangée, la création d'instants partagés, la rupture des routines. Contente des derniers - un petit restau spontané hier, la création d'un calendrier de l'Avent avec Elsa, l'improvisation d'un texte pour les 80 ans de Yoyo avec Léo, la décoration ensemble du sapin de Noël, la patinoire du Grand Palais bientôt.

Pas tous les jours facile même (et surtout) quand je suis l'unique force de proposition - la soupe à la grimace, l'ado-boulet, l'absence de remerciements spontanés, de reconnaissance de ce qui est fait - les petits gestes comme les projets de fond. De faire face à ce sentiment que tout est dû, qu'il n'y a aucune conscience des privilèges sociaux, intellectuels, culturels mais au contraire une comparaison avec quelques autres encore plus favorisés.

Pas tous les jours facile d'assurer l'intendance jour après jour, frigo rempli, linge lavé, maison rangée, copies ou carnets signés, démarches diverses faites en temps et en heure. Et de ne pas me transformer en mégère non apprivoisée pour la litière du chat jamais nettoyée, les assiettes sales non débarrassées, le rouleau de PQ non changé, les médicaments pas pris, les paquets de gâteaux vides qui traînent, les provisions manquantes et qui le restent, le ballon d'eau chaude vidé et jamais remis en marche.

Pas toujours facile de faire la part des choses entre la nonchalance adolescente "normale" et l'abus caractérisé. Pas toujours drôle de faire quinze fois la même demande, et de passer de surcroît pour la mère pénible (ce qui vaut également pour tout ce qui suit). De devoir contrôler les étapes même des tâches simples, personnelles (se préparer le matin) ou collectives (lancer une machine) - il m'arrive de me demander si je n'en fais pas autant, voire plus que lorsqu'ils avaient huit et quatre ans.

Pas être dupe que le contrôle et l’assistanat systématique renforcent cependant tristement ce type de comportement. Que faire ? Car renoncer au motif que le faire moi-même ira plus vite n'est pas non plus la solution.

De faire la part des choses entre la quantité de flemme lycéenne socialement acceptable et le semi-sabotage par manque de maturité, procrastination systématique, absence d'initiative. Lycée médiocre ? La difficulté compte double, faute de points de comparaison sains. D'être accusée d'être une Tiger Mother - et puis de voir mes craintes confirmées point par point à la première réunion parents-profs.

De faire la part des choses entre le malaise adolescent inévitable (et finalement constructif) et le vrai signal d'alerte, surtout quand il est exprimé de façon aussi intensive que spectaculaire - quitte à re-basculer dans les heures qui suivent en joie de vivre, complicité amicale et créativité (enfin, aussi longtemps qu'une nouvelle limite contrariante n'est pas posée...)

Pas toujours facile de me rendre disponible dans la seconde où c'est urgent, de mettre en sourdine ma propre angoisse, ou mon propre épuisement, de proposer des repères convaincants - surtout quand l'ado en face ne me donne aucune indication sur ce qui fait mouche ou non. Pas toujours confortable de proposer aussi un peu de prise de recul, de mise en perspective, d'appel à un peu plus d’indulgence, de tolérance voire de douceur avec soi-même mais aussi avec autrui.

Pas toujours facile de prendre du recul face aux inévitables reproches adolescents, de dédramatiser, de garder mon calme - ne pas me laisser blesser, ne pas laisser passer non plus, garder en tête le mot de Winnicott - la seule mission des parents d’adolescents ? Survivre. Pour le bien de tous.

Pas facile d'attendre trop souvent en vain que le mot pour remercier, la joie partagée, la petite attention, les croissants du petit déjeuner, le service spontanément rendu, le cadeau pour le plaisir ou au moins à date officielle - bref, la prise en compte de l'autre, pour moi-même comme pour tous les adultes qui les entourent pourtant tous de leur mieux, ne soient pas à sens unique. D'appeler à un peu plus d'empathie, de générosité, un peu moins d'égocentrisme.

Pas toujours évident de les garder plus ou moins à l'abri des conflits des adultes, des soucis  ou des charges professionnels, et des angoisses matérielles, qu'il faut pourtant bien gérer de front.

Pas facile de se demander tous les jours si on en fait trop, ou pas assez, si tel ou tel comportement est tolérable, ou inacceptable, normal, ou inquiétant, d'avoir constamment le sentiment d'être coupable, insuffisante, voire impuissante - malgré tout l'amour et la bonne volonté du monde.

Pas facile de faire passer le message que dans le contrôle, l’exigence, l'appel à la responsabilité, il y a bien plus d'amour et de confiance dans leur capacité à grandir que dans la complaisance, le nivellement par le bas et la facilité.

Et pas facile enfin, dans ce contexte, de lutter pour garder de la bonne humeur, de la disponibilité, de l'humour, du plaisir de vivre ensemble, des projets communs, de la solidarité, de la joie qui font pourtant tout le bonheur d'être une famille, non :-)?

Envie de câlins, de fous-rires, de simplicité, d'amoûûûûûr ! De garder un regard émerveillé, parce qu'il y a aussi de quoi - devant ces adultes en devenir, si pleins de charme et d'intelligence malicieuse, de promesses à venir.

Bref - je crois qu'il est temps que mes ados partent en vacances... pour mieux les retrouver.

14 décembre 2016

Anges déchus


Du Cirque du Soleil aux Elégies de Bartabas, une même image, celle d'Icare ou des anges déchus, une humanité tombée du ciel, vulnérable, menacée. Le Cirque du Soleil s'adresse aux enfants - on reste dans le conte, tout est bien qui finit bien, la virtuosité et les paillettes neutralisent le savant fou d'ailleurs moins méchant qu'il n'en a l'air - c'est plutôt un passeur, un prétexte narratif dans une forêt de légende aux couleurs chatoyantes. Les costumes et la mise en scène sont féeriques, les artistes défient les limites du corps humain et de la pesanteur - c'est un monde parfait, enchanté et enchanteur.

Chez Bartabas, c'est une toute autre histoire qui se joue - bien plus sombre, traversée par les drames de notre temps, intégrismes, massacres - ses anges sont si humains, fragiles et dépenaillés, et ses clowns, vaguement terrifiants. Un monde perdu, tragique, dans lequel pourtant la beauté, la poésie et même, la tendresse, sont omniprésentes - dans la voix rocailleuse de Tom Waits, dans ces anges qui veillent les clowns endormis - endormis, ou assassinés ? Il y a du Charlie, du Bataclan dans les niveaux de lecture toujours multiples chez Bartabas - l'horreur n'est jamais loin, mais médiatisée, transfigurée par la création, par la culture aussi - j'adore ça chez lui, ces échos de livres, de tableaux, de films - d'oeuvres majeures qui traversent et nourrissent tous ses spectacles. Et l'humour aussi, le tragi-comique, le burlesque, le clin d’œil affectueux - le petit poney shetland porté par un troupeau d'anges ou les dindons qui gloussent sur un solo équestre tout de rigueur et de gravité. A cet athée farouche, je trouve une forme de profondeur, de spiritualité qui parle de l'âme à l'âme - une émotion qui ne se dément pas.

Chez Zingaro comme au Cirque, je reste émerveillée par cette capacité de l'homme aussi au meilleur : la créativité renouvelée, le désir de repousser les limites, la recherche d'une forme de perfection, de propos total où tous les arts se mêlent - dressage, acrobatie, danse, chant - costumes, lumières et musique. Chaque image est parfaite - certaines me resteront longtemps...

05 décembre 2016

Fugu

Le fugu est ce poisson japonais qui peut être aussi exquis que potentiellement mortel. Et qui enfle démesurément lorsqu'il a peur, afin d'intimider l'ennemi. Intéressant. Possible que certains humains fonctionnent d'une façon assez similaire, finalement.

03 décembre 2016

Kifs 2

Dont acte :
- Un petit bistrot de marché avec Laurent à Lyon
- La rencontre d'une collègue expérimentée et chaleureuse dans le train retour du congrès EMDR
- La pluie de petits messages du monde entier pour mon anniversaire
- Le bouquet anonyme envoyé par... ma Môman
- La colonne vertébrale déverrouillée par mon ostéo préféré
- Les gens dans l'enveloppe, offert par les enfants, qui mérite un billet à part entière
- Lire au lit le samedi matin
- Une coupe de champagne offerte par la fleuriste
- La tarte au citron meringuée faite spécialement à mon intention par ma copine de toujours (le droit de choisir mon dessert d'anniversaire, comme les enfants)
- Et la liste de kifs de l'année proposée ce soir-là !
- De chouettes sorties passées et à venir (le Cirque Invisible la semaine dernière, Zingaro bientôt). Le spectacle vivant me régénère, me fait voyager, surtout quand il parle aussi directement à la part d'enfance et de poésie en moi...
- La réalisation d'un calendrier de l'Avent maison, moment de complicité avec Elsa
- Le beau froid ensoleillé de ces derniers jours
- Des nouvelles bottines d'hiver qui me ravissent (il en faut peu... pour être heureux)
- Une improbable soirée de danse à la Cité (qui mériterait aussi son propre post)
- Un post-it avec un coeur laissé par Léo un soir de retour tardif du travail
- Ma thérapeute qui m'adresse une première patiente
- Un déjeuner doux avec Ghislaine, qui me raconte une renversante histoire de vies antérieures
- Le plat à gâteau rendu par Marion... avec un nouveau gâteau dedans :-)!
- La douceur et la continuité du lien avec Ronan, un kif au quotidien, si précieux quand la vie secoue un peu trop fort, ce qui est aussi le cas ces temps-ci.

Kifs 1

...et convergences d'information. Il y a eu le bouquin de Florence Servan-Schreiber. Il y a la formation EMDR et le travail sur les ressources. Et ce document envoyé par une participante du congrès (un kif à part entière, ce partage spontané !) sur l'exercice des trois questions. 

Par ailleurs, je vous avais parlé aussi d’un exercice qui consiste à « muscler » l’hippocampe, cette structure cérébrale responsable de la capacité à se concentrer, et de la mémoire. Nous savons aujourd’hui que cette structure peut diminuer jusqu’à un tiers de sa taille chez les personnes qui souffrent de dépression chronique et de troubles dissociatifs. Il y a donc une raison cérébrale, anatomique, qui explique les troubles de la mémoire et de la concentration. La bonne nouvelle est que cette structure peut retrouver sa taille normale avec une bonne psychothérapie et avec de l’exercice.

 De quoi s'agit-il ? Des trois kifs, en version journal de bord quotidien sur trente jours, avec renforcement via la technique du papillon, et variante intéressante qui intègre la question de la gratitude, car le 2ème kif doit être lié à quelque chose que quelqu'un d'autre a fait pour vous. (L'autre point sympa, c'est que la Care Box dans sa version originelle, la Boîte à Bonheur, était déjà un exercice d'observation et de gratitude... et qu'elle le reste).

02 décembre 2016

Les gens dans l'enveloppe

C'est l'histoire d'une romancière qui achète un lot de photos de famille sur le net, et décide de leur inventer une vie. C'est l'histoire d'un chanteur qui décide d'offrir à ces personnages des chansons qui les racontent.

Et parce que la romancière est aussi journaliste, c'est l'histoire de la recherche et de la rencontre des "vrais" gens dans l'enveloppe, qui à leur tour influencent l'écriture et fredonnent les chansons. Le chanteur, c'est Alex Beaupain (Les chansons d'amour, Les biens-aimés), la romancière, Isabelle Monnin, que je connaissais pas mais dont j'ai tout de suite reconnu la petite musique - l'observation sensible et la vulnérabilité à ce qui passe et disparaît.

Un vrai coup de foudre, pour la forme et le fond, ces narrations - fiction, enquête, musiques qui se répondent et se complètent, et cette tendresse profonde pour les vies ordinaires, ces souvenirs d'enfance qui ressemblent aux nôtres.

Je crois que toute vie vaut la peine d'être racontée, chaque vie est un témoignage de toutes les autres (...) On racontera la vie des gens dont on ne parle jamais. Elle vaut autant que celles dont on on parle - autant et aussi peu (...) ...elle est universelle et singulière, elle est 
 par essence bouleversante, je crois à ça dur comme fer, c'est même la seule chose en laquelle je crois.

01 décembre 2016

Danse avec la Cité

Mon utopique Cité m'a offert ce jeudi un petit moment de grâce. Dans le cadre de la Sexweek - semaine de débats et de prévention co-organisée avec un résident motivé, nous avons travaillé sur la question de la rencontre, de l'approche, du rapport au corps de l'autre, des différences culturelles lors d'une soirée de danse.

Le concept : offrir au groupe une série d'initiations à des danses du monde entier, à deux ou en groupe ; mini-démo par des pros, mini essai sur les pas de base - et beaucoup de rires, de jeu, de légèreté, et des instants improbables : les habituels caïds des soirées étudiantes vissés à leur chaise (quoi ? inviter à danser une fille que je ne connais pas alors que je ne suis même pas bourré ?), la timide étudiante japonaise qui rigole avec le résident hindou (deux cultures où pourtant, l'entrée dans la sphère intime de l'autre est quasi interdite), le mélange d'horizons et de générations dans la superbe salle de bal de la Fondation des Etats-Unis, où on s'attendrait plus à voir arriver des princesses en prom' dress avec leur gardénia au poignet que des étudiants qui tentent une sautillante java ou un sensuel souk brésilien...

Un peu de magie, beaucoup de bonne humeur, et pour moi un instant bulle de savon, infiniment bienvenu cette semaine-là.