Il y a ceux que je vois très régulièrement, et ceux que je n'avais pas vus depuis longtemps ; cet été, il y a eu des messages, des appels, mais aussi et surtout, de la présence vivante, des gens avec qui partager un repas, boire un verre, prendre un petit déjeuner, faire un câlin, rire, pleurer un peu aussi, aider à prendre du recul, se raconter la vie, faire des projets. Ronan bien sûr, Cécile, Lalie, Marion, Hubert, Stéphane M., Jacky, Céline, Steph D., Nadia, Ghislaine bientôt... Chacun(e) à sa manière, avec sa personnalité et ses ressources propres, tisse le filet qui me soutient ces jours, hamac ou trampoline, c'est selon ! C'est chouette. C'est précieux. C'est irremplaçable. Merci.
To care : j'aime ce mot, qui dit à la fois la précaution, l'attention, la responsabilité, le souci, l'importance, le soin. Care box : un néologisme pour quelque chose comme, boîte à attention (littéralement en anglais imaginaire, trousse de secours).
30 août 2017
27 août 2017
Engagement
Je ne sais pas à quoi ça tient, si c'est la fréquentation intensive de Despentes cet été (les trois Subutex et King Kong théorie), la lecture quotidienne du Monde, la rentrée politique consternante qui se prépare ou ce film, et ce film, mais ça me monte à la gorge, la question de l'engagement.
Le ras-le-bol, le dégoût, la colère, l'impuissance aussi : par quel bout prendre le monstre ? L'écologie, les migrants, les droits des femmes, les droits LGBT, la malbouffe, la pauvreté orchestrée par "l'économie", la politique ?
Est-ce que l'action individuelle a un sens, est-ce que c'est à la société civile de mettre des pansements sur les plaies qui sont des conséquences de décisions gouvernementales voire supra-nationales ?
Est-ce que se contenter de notre pauvre et bien menacé petit bonheur de privilégiés européens est une position acceptable ? Faut-il éteindre Netflix et balancer des pavés ?
J'ai envie de croire à quelque chose, j'ai envie de cette chaleur, de cet engagement, de ces engueulades, de ce collectif qui réchauffe et stimule - avec les réseaux sociaux d'aujourd'hui, on pourrait donner une formidable puissance à ce type d'action - pleines d'humour et de créativité, de réflexion autant que de provocation.
Et en même temps je ne peux pas m'empêcher de me demander si cela fait même sourciller les puissants de ce monde, qui nous laissent peut-être volontiers ces hochets dérisoires : se tenir chaud, s'agiter ensemble, imaginer avoir une prise sur ce monde...
Le ras-le-bol, le dégoût, la colère, l'impuissance aussi : par quel bout prendre le monstre ? L'écologie, les migrants, les droits des femmes, les droits LGBT, la malbouffe, la pauvreté orchestrée par "l'économie", la politique ?
Est-ce que l'action individuelle a un sens, est-ce que c'est à la société civile de mettre des pansements sur les plaies qui sont des conséquences de décisions gouvernementales voire supra-nationales ?
Est-ce que se contenter de notre pauvre et bien menacé petit bonheur de privilégiés européens est une position acceptable ? Faut-il éteindre Netflix et balancer des pavés ?
J'ai envie de croire à quelque chose, j'ai envie de cette chaleur, de cet engagement, de ces engueulades, de ce collectif qui réchauffe et stimule - avec les réseaux sociaux d'aujourd'hui, on pourrait donner une formidable puissance à ce type d'action - pleines d'humour et de créativité, de réflexion autant que de provocation.
Et en même temps je ne peux pas m'empêcher de me demander si cela fait même sourciller les puissants de ce monde, qui nous laissent peut-être volontiers ces hochets dérisoires : se tenir chaud, s'agiter ensemble, imaginer avoir une prise sur ce monde...
26 août 2017
De ceux qui guérissent
Parfois l'aide arrive par des chemins inattendus. Grâce à la visite de Clara et Thibaud, Elsa a pu entendre quelques mots simples sur l'expérience de l'hospitalisation, la nécessité de prendre le temps qu'il faut pour se sentir suffisamment solide, la possibilité de la vie, après. Après leur départ, elle a voulu écouter Blizzard, le magnifique texte de Fauve ; et nous l'avons recopié à quatre mains dans son tout nouveau carnet, un moment de grâce inespéré.
Et puis comment je ferais sans toi moi ?
Et puis comment l’univers il ferait sans toi ?
Ça ne pourra jamais fonctionner. C’est impossible.
Alors faut pas pleurer ! Faut pas pleurer. Parce que ça va aller je te le promets, ça va aller
Parce qu’on est de ceux qui guérissent, de ceux qui résistent, de ceux qui croient aux miracles
Pas de ceux qui disent que lorsque les tables bougent, c’est que quelqu’un les pousse du pied
Mais un jour tout ça on n’y pensera même plus
On aura tout oublié, comme si ça n’avait pas existé
21 août 2017
Dans la balance
Alors, si je regarde les choses objectivement : Elsa est toujours hospitalisée, et aura besoin de soins et d'attention longtemps après une sortie actuellement sans date. Léo n'a pas encore de projet arrêté pour l'année à venir, qui commence dans quinze jours. Après cinq ans de bons et loyaux services, je suis toujours un emploi précaire à la Cité, et le fait que ce soit un lieu d'exception ne suffit plus tout à fait à me consoler. J'attends le passage à la deuxième année de libéral pour mesurer les dégâts causés par le changement de statut auquel cette non-embauche m'a acculée. La possibilité de déménagement pour un logement adapté à nos besoins présents et à venir à tous les quatre paraît pour le moins utopique. Et je reprends ce matin à temps plein un travail que j'aime, mais qui m'a souvent laissée épuisée psychiquement.
Il va falloir bosser les contre-poids et les échappées ! Remettre un peu de rêve, d'énergie, de surprise, d'émerveillement, de mouvement dans tout ça... danser sous la pluie.
Il va falloir bosser les contre-poids et les échappées ! Remettre un peu de rêve, d'énergie, de surprise, d'émerveillement, de mouvement dans tout ça... danser sous la pluie.
14 août 2017
Ton combat
Allez je ne laisserai pas tes bras baissés plus longtemps
Allez je ne lâcherai pas je ne lâcherai pas tu m’entends
Ça prendra le temps que ça prendra
Et ton combat tu m’entends c’est mon combat
Quand le bonheur s’efface
Quand l’amour se casse
Quand la vie ne te sourit plus
Les passants que tu vois
Sont vivants pendant que toi
Tu leur cries que tu n’en peux plus
Plus rien ne compense
Ton éternelle absence
Quand tu ne vois plus que des murs
Plus de soleil d’orage
De fous rire ni de rage
Quand tu ne vois plus le futur
Il suffirait qu’une main touche la tienne
Que ton regard vers demain le comprenne
Refrain : Allez je ne laisserai pas tes bras baissés plus longtemps
Allez je ne lâcherai pas je ne lâcherai pas tu m’entends
Ça prendra le temps que ça prendra
Et ton combat tu m’entends c’est mon combat
Allez je ne laisserai pas tes bras baissés plus longtemps
Allez je ne lâcherai pas je ne lâcherai pas tu m’entends
Ça prendra le temps que ça prendra
Et ton combat tu m’entends c’est mon combat
Avant le premier signe
Avant que tu ne t’abîmes
Avant que tu ne perdes pied
On mettra tout en œuvre
On ira vers ton bonheur
Qu’importe ce que ça doit coûter
Je t’emmènerai dans les coins
Où ça chante et ça résonne
Et personne ne juge personne
On te reconstruira une vie
Pas à pas tu guéris, tu guériras
Il suffirait que ta main touche la mienne
Que ton regard vers demain le comprenne...
Arcadian
Allez je ne lâcherai pas je ne lâcherai pas tu m’entends
Ça prendra le temps que ça prendra
Et ton combat tu m’entends c’est mon combat
Quand le bonheur s’efface
Quand l’amour se casse
Quand la vie ne te sourit plus
Les passants que tu vois
Sont vivants pendant que toi
Tu leur cries que tu n’en peux plus
Plus rien ne compense
Ton éternelle absence
Quand tu ne vois plus que des murs
Plus de soleil d’orage
De fous rire ni de rage
Quand tu ne vois plus le futur
Il suffirait qu’une main touche la tienne
Que ton regard vers demain le comprenne
Refrain : Allez je ne laisserai pas tes bras baissés plus longtemps
Allez je ne lâcherai pas je ne lâcherai pas tu m’entends
Ça prendra le temps que ça prendra
Et ton combat tu m’entends c’est mon combat
Allez je ne laisserai pas tes bras baissés plus longtemps
Allez je ne lâcherai pas je ne lâcherai pas tu m’entends
Ça prendra le temps que ça prendra
Et ton combat tu m’entends c’est mon combat
Avant le premier signe
Avant que tu ne t’abîmes
Avant que tu ne perdes pied
On mettra tout en œuvre
On ira vers ton bonheur
Qu’importe ce que ça doit coûter
Je t’emmènerai dans les coins
Où ça chante et ça résonne
Et personne ne juge personne
On te reconstruira une vie
Pas à pas tu guéris, tu guériras
Il suffirait que ta main touche la mienne
Que ton regard vers demain le comprenne...
Arcadian
13 août 2017
11 août 2017
Rester centrée
Puisque le programme s'est transformé en "Un été à Paris", et qu'il fallait trouver où puiser de nouvelles forces, j'ai choisi de faire une semaine de stage intensif de yoga et méditation - trois heures trente chaque matin, un programme immuable mais un peu plus exigeant chaque jour, et très complet. Exercices de respiration, asanas, yoga nidra, temps de méditation avec ou sans support respiratoire ou visuel. La pratique différait de ce que j'ai déjà pu expérimenter, je l'ai trouvée très austère au début, avant de prendre de plus en plus de plaisir à retrouver mon futon orange le matin. Et je suis convaincue que cela m'a profondément aidée, et m'aide encore, ces jours.
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