27 avril 2024

Juliette


"Frisée du tif, ronde du cul" - Juliette n'a pas changé (le cul s'est arrondi un peu plus peut-être). Juliette chante chiens et chats, les lunettes et les poivrons, termine ses rappels par une chanson d'Anne Sylvestre, et ça fait un chouette cadeau d'anniversaire pour ma maman. 

24 avril 2024

Off (the record)


 C'est un de nos talents. Les moments parfaits. Ici, pour un anniversaire à chiffres ronds, une étape inattendue du chemin de Compostelle. 

23 avril 2024

Sourire aux larmes, trouver du charme...

Quel concours de circonstances, quelle facétie de l'Univers a-t-il fallu pour qu'existe ce moment suspendu ? La rencontre de deux solitudes dans un espace virtuel. A croire que mon karma me prédispose à la rencontre improbable. Car non, je n'aurais pas parlé spontanément à ce trop jeune homme charmant et musicien. Et s'il ne l'avait pas fait, nous n'aurions pas très vite découvert d'inattendus terrains musicaux communs. Très, très communs... Assez pour décider de nous rencontrer - sans attentes, mais parce que les synchronicités étaient trop belles. En fait si, j'avais non pas une attente, mais du coup, une rêverie - ce serait un kif incroyable de chanter avec lui, qui a accompagné sur scène de grands noms de la chanson française ?

Quand il a proposé une rencontre non pas dans un café, mais autour d'une guitare, évidemment  j'ai dit oui. Je n'étais pas arrivée depuis dix minutes que nous partagions une de mes chansons absolument préférées.  J'ai vu son regard amusé et surpris lorsque j'ai fredonné la deuxième voix du refrain : rien que pour ces minutes-là, ça en valait la peine. "C'est incroyable que non seulement tu connaisses celle-là, mais aussi la deuxième voix, même moi je ne la connais pas ?!"

Le reste de la soirée, nous avons refait le monde de la chanson française, chantonné des trucs, écouté d'autres, évoqué des souvenirs de concerts, parlé juste un peu de nos vies. Et nous nous sommes quittés... enchantés, sans qu'il se soit rien passé - je ne voulais rien qui puisse gâcher ce moment parfait, respectueux, tendre comme on peut l'être dans la conscience d'une fragilité réciproque. Un moment funambule...

21 avril 2024

Sorcières de Bretagne

Ca m'a fait un bien fou. Découvrir un coin de Bretagne époustouflant, sous un soleil inespéré. et notamment une balade à pied vers une île, accessible seulement à marée basse, ce qui signifie concrètement marcher au milieu de la mer, sur d'immenses étendues de sable entourées de rochers, puis découvrir un petit paradis boisé et des plages de sable blanc aux eaux turquoise. Un monde extraordinairement sensoriel - le sable sous les pieds nus dans l'eau, la caresse du soleil ou le souffle coupant du vent, le toucher du granit, l'odeur des pins, et les couleurs : nous sommes partis sous un ciel chargé, sous des nuages en camaïeu de gris qui semblaient prêts à crever en orage, pour terminer par un bain de lumière éblouissant, au-dessus d'une eau qui reflétait toutes les nuances de vert et de bleu imaginables. Une immense bouffée d'oxygène, de nature, de connexion aux éléments.

Retrouver l'incroyable fluidité de nos échanges avec Cécile, Charlotte et Stéphanie - ce petit groupe pourtant récent dans ma vie mais qui semble être une évidence, une histoire qui va se poursuivre - des femmes thérapeutes, indépendantes à bien des titres, éprouvées par la vie mais curieuses de tout, prêtes à expérimenter autant qu'à questionner leurs expériences. C'est un tel bonheur ces conversations profondes et rieuses à la fois ! 

Nous avons terminé avec une expérience qui nous ressemble - gentiment barrée, celle du chant vibratoire ; une expérience incroyablement ludique et énergisante, quel plaisir de jouer avec le son... Un week-end de rêve, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi pleinement moi-même, aussi vivante, aussi vibrante, et en même temps dans une telle simplicité : du soleil dans un jardin, de l'intimité et de la confiance, des repas délicieux préparés ensemble, nous nous sommes dit à plusieurs reprises que c'était ça, le bonheur !

11 avril 2024

Y avait longtemps

 ...que je n'avais pas eu à nouveau ce ressenti (cyclique et sans doute inévitable) de saturation, éponge pleine côté perso comme côté pro. Inquiétude, impuissance et frustration. Les larmes qui affleurent, la gorge qui se serre - tiens tiens, je les reconnais.

Avec leur cohorte de troubles du sommeil, coups de barre massifs (chutes de tension ?) et pics anxieux. Ce qui repose la question du, et moi, qui prend soin de moi ? Je sens revenir l'épuisement, le manque de distance, la tentation de l'action-réaction... et l'envie de douceur, de sollicitude, de temps... Une irritation latente aussi - il n'y en aurait pas un pour me tirer vers le haut ? Est-ce que c'est toujours à moi d'être l'oreille, le porteur de projets, l'Elastigirl ? Dans le cadre professionnel, il n'y a pas plus le choix, mais peut-être à repenser encore le temps de travail et puis indéniablement en ce moment, il y a des situations particulièrement lourdes aussi. Et de la lassitude.