...mais comme la bouteille : à l'eau - pour cause de... pluie. Même pas grave - suis de toute façon définitivement amoureuse de Paris. Le 30 avril pour la grande fête tsigane du cirque Romanès, toutes les femmes étaient gitanes, même moi, et il paraît que les gitanes vont toutes au paradis. Quoi d'autre ? Une bécane mythique, un déjeuner sous les arbres à Barbizon, le Doillon - abandonné en cours de route, je ne supporte plus ces intellectuels au coeur sec, l'expo sur les nomades accrochée aux grilles du Luxembourg, et celle de Ronis - dans la lignée de celle d'Izis - le sens de l'instant, un certain regard sur l'humain, un peu d'humour et beaucoup de poésie. A l'image de ces jours...
To care : j'aime ce mot, qui dit à la fois la précaution, l'attention, la responsabilité, le souci, l'importance, le soin. Care box : un néologisme pour quelque chose comme, boîte à attention (littéralement en anglais imaginaire, trousse de secours).
30 avril 2010
27 avril 2010
Licence poétique
Ma principale préoccupation, c'est d'ouvrir des fenêtres utopiques dans ma vie.
Une patiente. Qui ne fait pas que le dire, mais le vit. Une authentique citoyenne de l'Art brut, à sa manière.
Une patiente. Qui ne fait pas que le dire, mais le vit. Une authentique citoyenne de l'Art brut, à sa manière.
25 avril 2010
Oui
Il paraît que c'est un secret ;-). Je n'en suis pas si sûre, mais c'est dommage qu'il soit si bien gardé. Dites OUI. Intérieurement. Un oui à goûter, à laisser résonner, à savourer. Expansion, ouverture, joie, sentiment d'être. Maintenant dites NON - toujours intérieurement - juste pour voir ? La lumière s'éteint, la porte se referme. Incroyable. De simplicité.
Le petit plus magique, c'est qu'il est même possible de dire OUI à ses NON. Car il est parfois utile, ou nécessaire, de dire NON. Oui à ce qui est. A ce que je suis - ou pas. A ce que tu es - ou pas. Rien à forcer. Rien à vouloir. Sans cesse oublié. Réappris. Oublié encore... retrouvé ce week-end.
PS : L'amour est dans le présent. La peur est dans l'avenir. Là où il y a l'amour, la peur n'est pas.
Le petit plus magique, c'est qu'il est même possible de dire OUI à ses NON. Car il est parfois utile, ou nécessaire, de dire NON. Oui à ce qui est. A ce que je suis - ou pas. A ce que tu es - ou pas. Rien à forcer. Rien à vouloir. Sans cesse oublié. Réappris. Oublié encore... retrouvé ce week-end.
PS : L'amour est dans le présent. La peur est dans l'avenir. Là où il y a l'amour, la peur n'est pas.
23 avril 2010
Un autre regard
Quelques jours de tourisme à Paris avec les enfants : la Foire du Trône (avec la barbe à papa et les loteries à la corde, s’il vous plaît !). Des kilomètres à vélo tous les quatre – un bonheur de famille (Léo avec un nouveau vélo rouge, récompense pour son excellent carnet). L’expo Izis à l’Hôtel de Ville – un cousin de Doisneau ou Cartier-Bresson, photographe des petits et des sans grade, émigrés, artistes de cirque, amoureux sur les quais de Seine…
Je fais à Léo un résumé de ce que je sais du bonhomme – pas coureur de scoops mais attentif aux détails, à l’envers du décor. Elsa arrive en trombe et me dit, tu peux refaire ton texte depuis le début ?
Du bricolage – passage à Loisirs et Créations pour fêter l’excellent carnet… d’Elsa ! Origami, peinture, perles et autocollants. Je ferais bien leurs ateliers pour adultes…
Le CinéAqua du Trocadéro, annoncé comme « plus qu’un aquarium ». Eh bien, c’est vrai. Nous n’en avons pas fait le tour, en trois heures. Deux excellentes idées : le ciné dont le grand écran n’est autre que le bassin des requins – ce qui fait qu’au lieu de passer rapidement en piétinant il est possible de se poser, de prendre le temps d’observer vraiment la danse des espèces en présence, et le bassin caresses, à hauteur d’enfants, dans lequel il est permis de toucher les poissons. C’est très doux, un poisson, en fait.
Le bassin de l’Arsenal au soleil, un mur d’escalade temporaire à Bercy, la petite Roxane qui grandit. Aux Arts Décos, deux merveilles : l’expo des Lalanne, dans la nef du musée transformée en palais de Peau d’Ane. Enfants sous le charme, - créativité et poésie immédiatement accessibles pour eux. L’hippo baignoire, les sièges moutons, les grands miroirs végétaux, le singe-cheminée, tout les a enchantés. A l’inverse, l’expo Playmobil, qui était la « carotte » initiale pour les emmener au musée, a séduit tout autant… leurs parents. Les Playmo sont nés en même temps que nous ou presque, et l’expo était remplie de parents trentenaires/ quadras en plein trip régressif, et délicieux.
Last but not least – cinq jours de vacances – et les cinq épisodes d’Angélique Marquise des Anges, à la file. Enfants conquis ! Moi aussi. Angélique fait partie de mon petit Panthéon personnel. Indomptable Angélique – vivante, transgressive, fleur bleue, gentiment érotique, jamais abattue, et…légèrement inconsciente.
Je fais à Léo un résumé de ce que je sais du bonhomme – pas coureur de scoops mais attentif aux détails, à l’envers du décor. Elsa arrive en trombe et me dit, tu peux refaire ton texte depuis le début ?
Du bricolage – passage à Loisirs et Créations pour fêter l’excellent carnet… d’Elsa ! Origami, peinture, perles et autocollants. Je ferais bien leurs ateliers pour adultes…
Le CinéAqua du Trocadéro, annoncé comme « plus qu’un aquarium ». Eh bien, c’est vrai. Nous n’en avons pas fait le tour, en trois heures. Deux excellentes idées : le ciné dont le grand écran n’est autre que le bassin des requins – ce qui fait qu’au lieu de passer rapidement en piétinant il est possible de se poser, de prendre le temps d’observer vraiment la danse des espèces en présence, et le bassin caresses, à hauteur d’enfants, dans lequel il est permis de toucher les poissons. C’est très doux, un poisson, en fait.
Le bassin de l’Arsenal au soleil, un mur d’escalade temporaire à Bercy, la petite Roxane qui grandit. Aux Arts Décos, deux merveilles : l’expo des Lalanne, dans la nef du musée transformée en palais de Peau d’Ane. Enfants sous le charme, - créativité et poésie immédiatement accessibles pour eux. L’hippo baignoire, les sièges moutons, les grands miroirs végétaux, le singe-cheminée, tout les a enchantés. A l’inverse, l’expo Playmobil, qui était la « carotte » initiale pour les emmener au musée, a séduit tout autant… leurs parents. Les Playmo sont nés en même temps que nous ou presque, et l’expo était remplie de parents trentenaires/ quadras en plein trip régressif, et délicieux.
Last but not least – cinq jours de vacances – et les cinq épisodes d’Angélique Marquise des Anges, à la file. Enfants conquis ! Moi aussi. Angélique fait partie de mon petit Panthéon personnel. Indomptable Angélique – vivante, transgressive, fleur bleue, gentiment érotique, jamais abattue, et…légèrement inconsciente.
18 avril 2010
Différences
Le temps : Les enfants, la séance est dans 9 minutes ! Léo : j’y vais, je veux être au premier rang ! Elsa : Ah, ben on a tout le temps…
L’argent : Léo thésaurise. Elsa dépense tout et dit, à quoi ça me sert d’avoir des pièces dans mon porte-monnaie ?
Et ainsi de suite…
17 avril 2010
16 avril 2010
Presque Rien
Mes proches le savent - mon sillage, ma marque de fabrique, c'est Rien. Qu'est-ce que vous portez ? Rien... Un féminin-masculin, boisé, délicat et entêtant à la fois. Un bonheur, depuis sa sortie il y a 4 ou 5 ans... L'autre matin, je râle à voix haute dans la salle de bains : Je n'ai plus de Rien ! Léo : Ben, ça veut dire que t'as Tout ?
14 avril 2010
Bribes
Une équipe repartie souriante. Une ouverture à l'espace psychique pour Léo. Une réunion bien préparée - et reconnue comme telle. Une autre étonnante de bonne volonté et d'intelligence, ce qui n'est pas si fréquent avec les administrations. Une consultation de couple qui donne à mesurer le chemin déjà parcouru. Des rencontres denses - adolescents, adultes, parfois en grande souffrance. Un courrier qui donne à penser - aussi à parler, dans la recherche de la plus grande justesse possible. Une soirée Tupperware (avec photos initialement improbables de voisins parents d'élèves en train de triper sur le Quick Chef 3. Si, si.) Un temps de rémission et de légèreté. Une redescente aux enfers. De nouvelles opportunités professionnelles. Des collègues décidément vraiment chouettes. Un nouveau bouquin d'origami à partager avec les enfants. De nouvelles questions saugrenues : Maman, est-ce qu'on a des muscles dans les oreilles ? Une grand-mère qui replonge... Des moments de douceur tranquille. Un film (Les Arrivants) qui parle bien des bonheurs et des difficultés des "premières lignes" du médico-social - souffrance de l'impuissance et du manque de moyens, bonheur de la rencontre humaine. Tout ça en 8 jours. A bien y regarder, je me demande si ça ne fait pas un peu beaucoup...
06 avril 2010
04 avril 2010
Pentecôte à Pâques ?
Je ne parle pas l'espagnol. Mais le jour de Pâques, dans cette église barcelonaise magnifiquement décorée de grands bouquets de fleurs des champs jaunes et blanches, baignée par les chants polyphoniques d'une communauté mixte à la joie communicative, j'ai compris, ce que le prêtre disait. Parce que ce dont il parlait - le mystère de la foi, ce feu brûlant et qui ne s'éteint pas - tous l'incarnaient. Comme une réponse à la question que je m'étais formulée en y entrant - quelque chose comme, c'est beau, mais comment peut-on y croire ? Je ne sais toujours pas, comment ; mais je peux témoigner que j'ai rencontré ce jour-là des hommes et des femmes que cette foi-là habite, et porte, indiscutablement.
Et que dans cette vibration spirituelle intense, dans cette lumière de Pâques, je me suis sentie chez moi. Ce n'était pas dans le rituel - identique à celui de la France, ni dans le discours - partiellement incompréhensible pouir moi, mais dans l'espace créé par le souffle, la joie et le chant de ces religieux - une porte ouverte, un accès direct à une source à laquelle je ne me sens pas faire assez de place dans ma vie. Comme un rappel, une invitation...
Et que dans cette vibration spirituelle intense, dans cette lumière de Pâques, je me suis sentie chez moi. Ce n'était pas dans le rituel - identique à celui de la France, ni dans le discours - partiellement incompréhensible pouir moi, mais dans l'espace créé par le souffle, la joie et le chant de ces religieux - une porte ouverte, un accès direct à une source à laquelle je ne me sens pas faire assez de place dans ma vie. Comme un rappel, une invitation...
02 avril 2010
Existentiel (suite)
- Etre petit, ça consiste (sic) à savoir faire des choses qu'on ne savait pas faire quand on était encore plus petit.
- Maman, c'est quoi la vie intérieure ?
- Eh bien, c'est ton jardin secret, les gens et les choses que tu aimes, ce à quoi tu crois, tes envies, tes rêves...
- Et toi c'est quoi tes rêves ?
- Maman, c'est quoi la vie intérieure ?
- Eh bien, c'est ton jardin secret, les gens et les choses que tu aimes, ce à quoi tu crois, tes envies, tes rêves...
- Et toi c'est quoi tes rêves ?
(Après un temps de silence, et pour cause !)
- Je crois que je voudrais avoir une belle vie, pour qu'au moment où je mourrai (autre conversation du même matin !), je puisse me dire, que je suis contente de ce que j'ai vécu, et que je peux partir heureuse. Et puis, je rêvais d'avoir des enfants et j'en ai, de faire un métier que j'aime, et c'est le cas...
- Moi, je crois que tu rêves aussi d'une autre chose.
- Ah, laquelle ?
- C'est d'avoir une belle vie de femme.
- Moi, je crois que tu rêves aussi d'une autre chose.
- Ah, laquelle ?
- C'est d'avoir une belle vie de femme.
(Lulu, re-interloquée) - Euh... bah, oui... et ça n'est pas toujours facile !
- Je sais... (et de fredonner Femme libérée).
Wow.
En plus léger : Léo est en classe, Adrien marmonne dans son coin.
Léo : Tu parles tout seul !
Adrien : J't'ai pas parlé, à toi !
Léo : Ben oui, c'est normal puisque tu parles tout seul !
(éclat de rire de la classe)
- Je sais... (et de fredonner Femme libérée).
Wow.
En plus léger : Léo est en classe, Adrien marmonne dans son coin.
Léo : Tu parles tout seul !
Adrien : J't'ai pas parlé, à toi !
Léo : Ben oui, c'est normal puisque tu parles tout seul !
(éclat de rire de la classe)
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