Je ne parle pas l'espagnol. Mais le jour de Pâques, dans cette église barcelonaise magnifiquement décorée de grands bouquets de fleurs des champs jaunes et blanches, baignée par les chants polyphoniques d'une communauté mixte à la joie communicative, j'ai compris, ce que le prêtre disait. Parce que ce dont il parlait - le mystère de la foi, ce feu brûlant et qui ne s'éteint pas - tous l'incarnaient. Comme une réponse à la question que je m'étais formulée en y entrant - quelque chose comme, c'est beau, mais comment peut-on y croire ? Je ne sais toujours pas, comment ; mais je peux témoigner que j'ai rencontré ce jour-là des hommes et des femmes que cette foi-là habite, et porte, indiscutablement.
Et que dans cette vibration spirituelle intense, dans cette lumière de Pâques, je me suis sentie chez moi. Ce n'était pas dans le rituel - identique à celui de la France, ni dans le discours - partiellement incompréhensible pouir moi, mais dans l'espace créé par le souffle, la joie et le chant de ces religieux - une porte ouverte, un accès direct à une source à laquelle je ne me sens pas faire assez de place dans ma vie. Comme un rappel, une invitation...
Et que dans cette vibration spirituelle intense, dans cette lumière de Pâques, je me suis sentie chez moi. Ce n'était pas dans le rituel - identique à celui de la France, ni dans le discours - partiellement incompréhensible pouir moi, mais dans l'espace créé par le souffle, la joie et le chant de ces religieux - une porte ouverte, un accès direct à une source à laquelle je ne me sens pas faire assez de place dans ma vie. Comme un rappel, une invitation...