Coté face : le marshall de True Grit (suis tombée instantanément amoureuse de Jeff Bridges, même si je pense que je préfèrerais l'original, moins bavard semble-t-il), le roi du Discours (joli film sur l'alliance thérapeutique) et le sauvageon de la Permission de minuit (remarquable de justesse et d'émotion contenue ; bonheur compte double : partager avec les enfants un film destiné aux adultes, et les sentir émus, pensifs, concernés).
Le merveilleux portrait de femme libre de Toute une histoire - chez Actes Sud. Un des meilleurs, et plus jolis bouquins que j'aie lu ces derniers temps. Une recommandation spéciale 8 mars !
Un concert de Jamait - voix bouleversante et textes rares ; pour les suberbes Mains de femmes, Quitte-moi et Dimanche (caresse-moi), le malicieux Les deux amants, et le revigorant OK tu t'en vas.
Une trop bonne adresse à partager entre gourmands gourmets : Les Papilles (le menu dégustation, qui change chaque jour avec le marché, est à tomber par terre... réservation indispensable).
Un déjeuner de famille... sans la famille ! Enfin, sans la nôtre... pour un premier anniversaire. C'est bien aussi, ce plaisir du repas partagé sans les agacements historiques, juste le plaisir d'être ensemble.
Et... côté pile ? Des liens de coeur bousculés, essentiels pourtant ; des histoires de patients, tragiques ou émouvantes (il m'a semblé cette semaine que les femmes payaient un tribut particulièrement lourd à la souffrance - mais bien sûr, le lieu où je travaille appelle ces histoires complexes de féminité, de sexualité et de maternité)... des moments ces derniers temps où je me sens dépassée par les enfants et notamment par l'effronterie grandissante d'Elsa - prix d'une complicité affectueuse trop peu distanciée ? toujours est-il qu'il y a un immense désarroi à me sentir épuisée sur tous les fronts... et à payer le prix d'une angoisse diffuse mais récurrente, qui me serre alternativement la gorge et le coeur, bouscule mes nuits, sans que je puisse la nommer tout à fait - ni dire ce qui appartient aux intermittences du coeur, à ces entretiens dont je ne sors pas forcément indemne (et le jour où ce sera le cas, il sera temps que je pense à faire autre chose), ou encore à ..?
Le merveilleux portrait de femme libre de Toute une histoire - chez Actes Sud. Un des meilleurs, et plus jolis bouquins que j'aie lu ces derniers temps. Une recommandation spéciale 8 mars !
Un concert de Jamait - voix bouleversante et textes rares ; pour les suberbes Mains de femmes, Quitte-moi et Dimanche (caresse-moi), le malicieux Les deux amants, et le revigorant OK tu t'en vas.
Une trop bonne adresse à partager entre gourmands gourmets : Les Papilles (le menu dégustation, qui change chaque jour avec le marché, est à tomber par terre... réservation indispensable).
Un déjeuner de famille... sans la famille ! Enfin, sans la nôtre... pour un premier anniversaire. C'est bien aussi, ce plaisir du repas partagé sans les agacements historiques, juste le plaisir d'être ensemble.
Et... côté pile ? Des liens de coeur bousculés, essentiels pourtant ; des histoires de patients, tragiques ou émouvantes (il m'a semblé cette semaine que les femmes payaient un tribut particulièrement lourd à la souffrance - mais bien sûr, le lieu où je travaille appelle ces histoires complexes de féminité, de sexualité et de maternité)... des moments ces derniers temps où je me sens dépassée par les enfants et notamment par l'effronterie grandissante d'Elsa - prix d'une complicité affectueuse trop peu distanciée ? toujours est-il qu'il y a un immense désarroi à me sentir épuisée sur tous les fronts... et à payer le prix d'une angoisse diffuse mais récurrente, qui me serre alternativement la gorge et le coeur, bouscule mes nuits, sans que je puisse la nommer tout à fait - ni dire ce qui appartient aux intermittences du coeur, à ces entretiens dont je ne sors pas forcément indemne (et le jour où ce sera le cas, il sera temps que je pense à faire autre chose), ou encore à ..?