Je passe embrasser ma petite grand-mère au Loto - où elle vient d'être reconnue par une copine d'il y a... soixante-dix ans ! Simonne n'a pas changé, me confie celle-ci - et je me souviens que quand on était chez les soeurs (elle a dit, à l'ouvroir, mot que je n'ai jamais rencontré ailleurs que chez la Comtesse de Ségur), nous étions jalouses parce qu'elle "fréquentait" déjà (elles avaient quoi, 15, 16 ans ?), et qu'un beau marin en uniforme venait l'attendre à la sortie du cours.
Le beau marin, c'était mon grand-père - qu'elle connaissait d'ailleurs depuis l'âge de cinq ans. J'aime tout dans cette histoire - que cette dame l'ait reconnue, que le souvenir vivace si longtemps après soit un souvenir d'adolescente envieuse et amicale à la fois, qu'elle l'évoque avec une telle spontanéité... so charming !
Le beau marin, c'était mon grand-père - qu'elle connaissait d'ailleurs depuis l'âge de cinq ans. J'aime tout dans cette histoire - que cette dame l'ait reconnue, que le souvenir vivace si longtemps après soit un souvenir d'adolescente envieuse et amicale à la fois, qu'elle l'évoque avec une telle spontanéité... so charming !