"En Argentine, j'ai oublié. Toute chose nouvelle que j'apprenais en effaçait une antérieure". Erri de Luca, Le jour avant le bonheur (quel titre !). En ce moment moi aussi j'oublie. Peut-être est-ce un phénomène propre à ces périodes de (re)création - un allègement, un espace vital à retrouver, une p(l)age vierge. J'oublie des choses présentes, dois vérifier mon agenda régulièrement - j'oublie des choses passées, relis avec étonnement des mails anciens, des textes d'il y a quelques années. Je n'oubliais jamais rien, auparavant...
Simultanément l'énergie revient, et avec elle l'envie de faire que certains rêves deviennent réalité. Cet hiver je l'ai traversé comme un long tunnel - cette semaine j'ai pris la résolution de contacter les gens que j'aime et dont je n'ai pas de nouvelles depuis trop longtemps. Quatre coups de téléphone, et sans avoir rien demandé, une offre de week-end, une autre de travail, une invitation au Mexique, un petit tango.
Simultanément l'énergie revient, et avec elle l'envie de faire que certains rêves deviennent réalité. Cet hiver je l'ai traversé comme un long tunnel - cette semaine j'ai pris la résolution de contacter les gens que j'aime et dont je n'ai pas de nouvelles depuis trop longtemps. Quatre coups de téléphone, et sans avoir rien demandé, une offre de week-end, une autre de travail, une invitation au Mexique, un petit tango.
Il y a un mois je désespérais de pouvoir emmener mes enfants en vacances en solo ; aujourd'hui je reçois des propositions du monde entier, sans autres frais à prévoir que les billets d'avion.
Hier je rêvais d'une maison ouverte aux amis et aux amis d'amis - demain peut-être nous accueillons notre première hôte étrangère, une étudiante américaine qui cherche à être hébergée quelques jours à Paris.
Love life sometimes.
Hier je rêvais d'une maison ouverte aux amis et aux amis d'amis - demain peut-être nous accueillons notre première hôte étrangère, une étudiante américaine qui cherche à être hébergée quelques jours à Paris.
Love life sometimes.