Au hasard d'un documentaire, j'ai découvert le concept de l'antifragilité, soit la capacité d'un système non pas soit de s'effondrer soit de résister aux chocs qu'il subit en restant identique, mais de s'améliorer à partir de ces chocs. Une notion différente de la robustesse, de la simple adaptabilité ou même de la résilience donc...
De manière générale, la fragilité renvoie à l’idée que quelqu’un ou quelque chose craint les imprévus, les chocs et le chaos. L’antifragilité c’est tout l’inverse : c’est lorsque quelqu’un ou quelque chose se renforce quand il est exposé à des facteurs de stress, des chocs, de la volatilité, du bruit, des erreurs, des fautes, des attaques, ou des échecs.
Comme l'arbre dont la branche coupée se divise en repoussant, lui offrant deux fois plus de vitalité ; comme ces céramiques japonaises réparées grâce à une injection de laque saupoudrée d'or ; le renforcement musculaire, la plasticité neuronale fonctionnent sur un principe similaire... l'idée me séduit beaucoup.
Si ce qui ne nous tue pas... nous abîme un peu, peut-être cela nous enrichit-il aussi toujours, finalement.