Le scénario est bien mince. Mais Isabelle Carré, toujours aussi lumineuse. Et cette femme qui se laisse flotter, dans un moment de deuil et de transition, émouvante... tout comme l'idée du refuge, d'un endroit de solitude où il serait possible d'aller, quand cela serait nécessaire. J'ai aimé aussi la place accordée au désir et à ses errances, désir d'enfant ou non, identité sexuelle vacillante, au plus près des fluctuations d'un fragile ressenti.
Quelque chose échappe, voilà : les personnages ne contrôlent pas leur vie, mais s'approchent l'un de l'autre avec une certaine douceur ; les choses ne sont pas "comme elles devraient être" - grossesse sous méthadone, deuil précoce, histoires d'abandon, désirs plus ou moins légitimes - et pourtant il flotte quelque chose de ténu, de subtil, et de simplement humain.
Quelque chose échappe, voilà : les personnages ne contrôlent pas leur vie, mais s'approchent l'un de l'autre avec une certaine douceur ; les choses ne sont pas "comme elles devraient être" - grossesse sous méthadone, deuil précoce, histoires d'abandon, désirs plus ou moins légitimes - et pourtant il flotte quelque chose de ténu, de subtil, et de simplement humain.