...tout a été dit je pense, sur cette ville magnifique, musée d'architecture en plein air ( c'est Rilke qui dit ça je crois - ou Apollinaire ?..), dans les petites rues de laquelle il fait bon se perdre. Dans mon album du coeur - cet album invisible mais si précieux, qu'en restera-t-il ?
La soirée à l'Opéra - très démocratique là-bas, pour une émouvante Traviata (aussi pour la fête bohême du 2ème acte, d'une sensualité... inattendue ; et pour le cosaque à barbe et longs cheveux de la baraque à crêpes, juste après, qui écoutait lui aussi... de l'opéra - le même, d'ailleurs : Libiamo...).
Une initiation au snooker au Café Louvre (pour l'émotion fragile avant, et aussi, les journaux européens annonçant une nouvelle chute de dictature dans le monde arabe, celle de la Libye).
Une visite guidée franco-espagnole du quartier juif (pour le mémorial et les dessins d'enfants de la synagogue Pinkas, et le vieux cimetière, à l'atmosphère incroyablement habitée).
Le Pont Charles la nuit, le Pont Charles le jour, désert ou grouillant de touristes, par grand froid ou réchauffé d'un beau soleil...
La Maison Municipale, délire Art Déco qui n'est pas sans rappeler la Casa Batllo à Barcelone, pour ses incroyables détails qui font appel à tous les métiers de l'artisanat : ferronerie, verrerie, céramique, menuiserie.
Les bières locales, le goulasch épicé et brûlant, les cafés 1900 magnifiquement restaurés qui offrent de petites haltes bienvenues aux promeneurs fatigués (et un peu frigorifiés il faut bien le dire).
Le musée Mucha, dont l'histoire est si étroitement liée à l'avénement d'une nation tchèque indépendante - ce qui est presque un pléonasme, compte tenu de l'histoire du pays : hussites s'élevant contre les catholiques avant l'avènement du protestantisme, nobles moldaves en rébellion contre l'empire austro-hongrois, peuple portant démocratiquement les communistes au pouvoir avant de les contester activement puis de les renverser sans violence - la "Révolution de velours" dès décembre 1989...
La soirée à l'Opéra - très démocratique là-bas, pour une émouvante Traviata (aussi pour la fête bohême du 2ème acte, d'une sensualité... inattendue ; et pour le cosaque à barbe et longs cheveux de la baraque à crêpes, juste après, qui écoutait lui aussi... de l'opéra - le même, d'ailleurs : Libiamo...).
Une initiation au snooker au Café Louvre (pour l'émotion fragile avant, et aussi, les journaux européens annonçant une nouvelle chute de dictature dans le monde arabe, celle de la Libye).
Une visite guidée franco-espagnole du quartier juif (pour le mémorial et les dessins d'enfants de la synagogue Pinkas, et le vieux cimetière, à l'atmosphère incroyablement habitée).
Le Pont Charles la nuit, le Pont Charles le jour, désert ou grouillant de touristes, par grand froid ou réchauffé d'un beau soleil...
La Maison Municipale, délire Art Déco qui n'est pas sans rappeler la Casa Batllo à Barcelone, pour ses incroyables détails qui font appel à tous les métiers de l'artisanat : ferronerie, verrerie, céramique, menuiserie.
Les bières locales, le goulasch épicé et brûlant, les cafés 1900 magnifiquement restaurés qui offrent de petites haltes bienvenues aux promeneurs fatigués (et un peu frigorifiés il faut bien le dire).
Le musée Mucha, dont l'histoire est si étroitement liée à l'avénement d'une nation tchèque indépendante - ce qui est presque un pléonasme, compte tenu de l'histoire du pays : hussites s'élevant contre les catholiques avant l'avènement du protestantisme, nobles moldaves en rébellion contre l'empire austro-hongrois, peuple portant démocratiquement les communistes au pouvoir avant de les contester activement puis de les renverser sans violence - la "Révolution de velours" dès décembre 1989...