24 mars 2014

Egrener

Accompagner Elsa à la bibliothèque. Y trouver en DVD  le Sans famille de notre enfance (en 1981, j'étais amoureuse du petit blond qui jouait Rémi).

Fouiller chez les écrivains danois, en prévision de notre échange à Copenhague, commencer le superbe Contes de la nuit, de Peter Hoeg - il y avait longtemps que je n'étais pas ainsi tombée sous le charme d'une écriture.

Traîner les zouzous voir La Cour de Babel, en ressortir touchée aux larmes par tant d'humanité et par ces gamins que si j'ai longtemps accompagnés lorsque je travaillais dans ce quartier - leur vitalité, leur courage, leur maturité précoce, leur violence aussi parfois...

Montrer à Léo The social network, comme une leçon de choses (édifiante !) sur notre temps. Prendre un thé avec des amis, faire des montagnes de crêpes pour d'autres. Lire le dernier Pico Bogue, un enfant sur chaque épaule - une complicité qui dure. Travailler le lâcher-prise au Yoga (bon... ben y a encore du boulot, donc). Photographier les arbres en fleur de la cour. Réaliser que Léo n'a pas oublié les ritournelles de la Petite Josette, ni le générique des Cités d'or. Apprendre que mon nouveau passeport est prêt. Recevoir des offres d'échange du Brésil, de Guadeloupe, du Costa Rica... 

Et pourtant...

"Vous avez tout ce qui fait l'agrément de la vie quand la vie manque. Tout est là, sauf vous." (Bobin)