Hier dîner épatant avec David et les enfants. Objectif : bilan de l'année, de chacun sur chacun et sur lui-même. Étonnant de voir que nos deux ados non seulement jouent le jeu mais tiennent le processus tout le long du repas et l'enrichissent - et Dieu sait que cette année a été dense en événements et en émotions pour tous...
Nous avons beaucoup ri, beaucoup pleuré (d'émotion, définitivement tous des hyper-sensibles), et pour ma part j'ai été très touchée par la finesse et la précision de ce qui s'est dit. Émue aussi de retrouver ce mélange ultra-fluidité - rapidité - un regard, une tendresse, une forme d'humour, des valeurs qui sont la co-création familière et familiale dans laquelle nos enfants ont baigné, et dont ils sont si évidemment les héritiers.
De les voir mûris, grandis par les épreuves et les bonheurs de cette année, et pourtant si proches des promesses de leur enfance - et pour Elsa c'est d'autant plus remarquable qu'elle a dû parcourir une longue boucle pour se retrouver. Peut-être c'est elle qui a fait le chemin le plus dur... mais un chemin vers la lumière.
Mais Léo n'a pas perdu son temps non plus : BAFA, permis, Brevet de secouriste, concours brillamment réussis, maturité gagnée et la perspective de quitter la maison, vivre une nouvelle étape vers l'autonomie fort de tout ce qu'il a vécu aussi comme frère, comme petit ami, comme fils.
Et leurs parents ? Grandis par la tempête aussi, des choix de vie qui se posent, une nouvelle vie et une nouvelle maison pour moi, des projets de famille(s), des avancées pro, le départ de Mémé - qui veille de là-haut sur nos projets grâce à Grand-Mère - la vie quoi, le bordel, comme disait le grand Jacques.
Un chouette moment, sur la Butte aux piafs.