Je m’en veux de ce cœur fermé, de ma colère, qui me blesse et blesse les autres, je me sens comme une brique rouge, debout, dure, dense et tranchante. Un pavé dans la mare ou dans la gueule. (...) il s’agit d’amour blessé, d’amour déçu devenu pierre à force de se recroqueviller, de se refermer sur lui-même pour parer les coups, continuer à vivre. Les deux coexistent, amour et colère, culpabilité et compassion. Je sais cela mais je ne trouve plus le chemin… ni ici, ni dans ma vie en ce moment.
(...) je prends conscience que les peurs « de surface » actuelles – l’argent, le lien avec les enfants, l’amour ou son absence sont autant de facettes de cette lutte pour ne pas mourir, non pas physiquement mais en tant qu’être vivant, aimant, espérant, un combat désespéré pour essayer de garder les conditions de vie minimales pour croître. Que je me raidis et m’abîme dans cette bataille, mais que c’est une question de vie ou de mort psychique, affective, spirituelle (...).