Je profite aussi du bonheur d'être avec mes grands, ce temps suspendu, tous les trois à la maison, avant l'envol définitif de Léo - et puis Elsa aussi commence à imaginer son départ possible... alors, comme je l'ai toujours fait, mais avec un petit pincement au cœur supplémentaire, j'essaie de nous forger des souvenirs. Hier, le "concert-au-cinéma" de Ben Mazué-Grand Corps Malade-Gaël Faye, "un concept chelou" comme disait GCM, mais rigolo - on a dansé et applaudi comme si on était à Pleyel...
Je n'avais pas réalisé à quel point ce thème de la parentalité habite les textes des trois artistes, du coup je me suis laissée cueillir, et puis ce matin j'en ai découvert un autre encore, et c'est tellement ça :
(...) Si jamais j'devais tout perdre, si la roue faisait demi-tour
J'n'aurais besoin que d'leur présence pour que la vie reste facile
Peu importe c'qu'il y a sur la table, c'qui compte c'est qui il y a autour
C'que j'ressens, je veux leur dire, j'crois qu'j'ai l'sens de la famille (...)