Après l'été en hiver, le printemps avant le printemps, et les vacances le temps d'un week-end - ce week-end, un soleil timide mais lumineux... une expo photo sur le Mexique à la fondation Cartier-Bresson, des crêpes délicieuses à Montparnasse, un brin de shopping rue de Rennes (il y avait longtemps que je ne m'étais pas donné ce temps), une balade à vélo le long du canal Saint-Martin puis aux Buttes-Chaumont, il y avait dans l'air tant de douceur.
Et puis, le remarquable film d'Angelina Jolie sur la guerre en Bosnie - Au pays du sang et du miel, glaçant et sans complaisance, mais aussi subtil et poignant - universel je pense - si cette guerre-là a été particulièrement atroce, l'incroyable sauvagerie des hommes ne me semble pas différente en Syrie aujourd'hui, au Rwanda hier - ni les dilemmes humains auxquels elle confronte.
J'en suis sortie émue, plus consciente que jamais du privilège de vivre dans un pays en paix, dans lequel je suis libre de mes opinions et de mes croyances, libre de voter, de m'instruire, libre d'être une femme sans que cela fasse de moi une victime désignée par avance, libre d'aimer qui je choisis.
Et puis, le remarquable film d'Angelina Jolie sur la guerre en Bosnie - Au pays du sang et du miel, glaçant et sans complaisance, mais aussi subtil et poignant - universel je pense - si cette guerre-là a été particulièrement atroce, l'incroyable sauvagerie des hommes ne me semble pas différente en Syrie aujourd'hui, au Rwanda hier - ni les dilemmes humains auxquels elle confronte.
J'en suis sortie émue, plus consciente que jamais du privilège de vivre dans un pays en paix, dans lequel je suis libre de mes opinions et de mes croyances, libre de voter, de m'instruire, libre d'être une femme sans que cela fasse de moi une victime désignée par avance, libre d'aimer qui je choisis.