Paradoxalement, ce fut une belle semaine avec les enfants. Une semaine d'échanges, de débats, de réflexion, une semaine pour grandir un peu vite peut-être, mais ouvrir autrement leur compréhension du monde. Une semaine forte et épuisante à la fois, émouvante aussi, pas seulement à travers le drame de Charlie - ces humoristes humanistes avec lesquels nous avons grandi ou l'angoisse, palpable dans la ville, le jour des prises d'otages, mais aussi grâce à ces échanges avec un Léo grandi, qui bâtit aujourd'hui sa propre réflexion, une Elsa touchée et inquiète mais toujours percutante : "Il ne faut pas se laisser abattre !", avait-elle proposé comme bannière pour la marche de ce dimanche. Idée reprise par le Canard Enchaîné la semaine suivante... (ils ont copié, c'est sûr). Une semaine qui s'est achevée sur cette marche sous le double signe de l'unité républicaine et familiale, puisque David est venu marcher avec nous - un moment fort, pour lequel je suis heureuse qu'ils nous aient vus marcher d'un même pas, soutenir les mêmes valeurs fondamentales.