Du coup j'ai pris le temps de revoir Bernard et Bianca. Et j'ai compris pourquoi il avait longtemps été mon Disney préféré. Tout me parle chez Penny, sa solitude, son insatiable désir d'être adoptée, sa fragilité lorsque Medusa lui balance que jamais personne ne voudra d'une petite fille quelconque comme elle. Mais aussi son courage, sa capacité à s'auto-rassurer (avec l'aide de son fidèle Teddy), à garder l'espoir, et aussi l'énergie et l’inventivité de l'enfance, et à savoir s'accrocher aux plus petites mains tendues (même si ce sont celles de deux petites souris).
D'une façon plus large, les Disney me font du bien. Fonctionnent comme un lieu sûr en EMDR - un endroit où le système nerveux s'apaise, où les ressources sont activées, notamment à travers les chansons. C'est à la fois une surprise (et un petit secret vaguement honteux :-))) et une évidence - si on en écoute plusieurs à la suite, tirées de films différents, elles font toutes appel aux qualités énumérées ci-dessus, et aussi au rêve et à l'appel du large, qui me constituent tout autant.
D'une façon plus large, les Disney me font du bien. Fonctionnent comme un lieu sûr en EMDR - un endroit où le système nerveux s'apaise, où les ressources sont activées, notamment à travers les chansons. C'est à la fois une surprise (et un petit secret vaguement honteux :-))) et une évidence - si on en écoute plusieurs à la suite, tirées de films différents, elles font toutes appel aux qualités énumérées ci-dessus, et aussi au rêve et à l'appel du large, qui me constituent tout autant.