J’aime ce métier car il est joie et tendresse, il sent bon la naissance en notre demeure. La seule petite «permission de conseil», que je m’autoriserais pour aider les personnes qui veulent être au chevet des mourants, c’est de vraiment travailler sur elles sans relâche et sans cesse, d’être authentiques et de se libérer de toutes peurs et conditionnements… et pour finir, mais c’est le plus important, de faire confiance en la croissance et en la valeur de ceux qu’on leur confie : les patients. Cela en développant en eux «la voix de lait», par les trois axes qui sont : la prière, la méditation et l’introspection. (On peut prier tout en étant athée...)
Eric Dudoit
Je crois que c'est vrai de tous les thérapeutes, et pas seulement en soins palliatifs ? J'y reconnais en tout cas ce à quoi j'aspire, ce vers quoi j'avance doucement...