(...on peut tout voir à travers... disait Voulzy). Cœur de verre, pas de pierre... Ce n'est pas sur les bras qu'il me reste cet amour, mais sur le coeur, et ça pèse trop lourd. Ce qui me rend dingue, me fait me taper la tête contre les murs, c'est l'absence de raison apparente.
- Je ne sais toujours pas quoi te dire...
- Je ne sais toujours pas quoi te dire...
- Tu sais mais tu ne peux pas ou ne veux pas me dire ?
- Non, je parle pour moi, je ne sais pas déjà pour moi.
(Mais - je ne veux pas te faire de peine, mais, je ne veux pas t'enfermer dans mes impasses, etc.)
Ca sonnait infiniment sincère, et l'espace de quelques heures, ça m'a apaisée, un peu. Dans cette optique, il n'y ni fautifs ni reproches - mais des mouvements psychiques qui nous dépassent...
Ca sonnait infiniment sincère, et l'espace de quelques heures, ça m'a apaisée, un peu. Dans cette optique, il n'y ni fautifs ni reproches - mais des mouvements psychiques qui nous dépassent...
Ma tête à moi gamberge sans fin, la psy s'en donne à coeur (sans) joie - un attachement évitant arrivé à la limite de ses possibilités, un trouble de l'attention lassé de sa dernière histoire et empêtré dans sa mésestime de soi, les traces mémorielles traumatiques réouvertes pour tous les deux cet été, l'impossibilité de prendre plus longtemps la main tendue qui voudrait le tirer vers le haut, l'anesthésie émotionnelle grandissante de la vie sous substance, ou juste un mode survie qui laisse de moins en moins la place à toute autre chose qu'à l'urgence permanente ? Un peu de tout cela à la fois sans doute.
Le défi de ce jour c'était - dire au revoir aux jumeaux sans sombrer dans le pathos, en laissant la porte ouverte à un contact ténu peut-être là aussi - mais aujourd'hui, un temps de jeu partagé, un petit mot écrit pour chacun dont ils n'ont sans doute pas tout à fait mesuré la portée, un moment doux cependant - c'est ce que nous pouvions faire de mieux.