Je sais que la vie revient au fait que nous allons à nouveau au ciné, au théâtre, voir des expositions... merci Starter pour le théâtre ! Ça peut être juste bon (Fills Monkeys), très bon (En attendant Bojangles), ou incontournable, coup de coeur et coup AU coeur, et ça, c'était Vous n'aurez pas ma haine, d'Antoine Leiris, porté par un Raphaël Personnaz bouleversant.
Nous nous souvenons tous de la lettre qui avait circulé sur les réseaux sociaux au lendemain du 13 novembre, lettre endeuillée du père soudain solo d'un petit garçon de 18 mois qui ré-affirmait que sa réponse serait le choix du bonheur, pour lui et pour son fils.
Cette lettre est peu à peu devenue un livre - un texte magnifique non pas sur les attentats mais sur le deuil et l'absence, et aussi sur l'humanité de son auteur - un humain faillible, et qui réclame le droit de l'être, fragile, courageux, toujours juste dans une lucidité parfois ravageuse. Je ne sais pas comment fait Raphaël, seul en scène - je ne crois pas que l'on puisse sortir indemne de porter soir après soir un texte aussi dense, aussi grave, aussi drôle parfois, mais ce que je sais, c'est que c'est un beau cadeau que de le recevoir - une émotion d'une densité rare au théâtre - le seul qui m'ait touchée à ce point était un autre cri, Les chatouilles, d'Andrea Bescond - probablement pour des raisons assez similaires : une rage de vivre au-delà de la blessure.
Cette lettre est peu à peu devenue un livre - un texte magnifique non pas sur les attentats mais sur le deuil et l'absence, et aussi sur l'humanité de son auteur - un humain faillible, et qui réclame le droit de l'être, fragile, courageux, toujours juste dans une lucidité parfois ravageuse. Je ne sais pas comment fait Raphaël, seul en scène - je ne crois pas que l'on puisse sortir indemne de porter soir après soir un texte aussi dense, aussi grave, aussi drôle parfois, mais ce que je sais, c'est que c'est un beau cadeau que de le recevoir - une émotion d'une densité rare au théâtre - le seul qui m'ait touchée à ce point était un autre cri, Les chatouilles, d'Andrea Bescond - probablement pour des raisons assez similaires : une rage de vivre au-delà de la blessure.