Parce qu'il en faut - des enchanteurs, dans ce monde...
J'aime beaucoup l'idée qu'un libraire fantasque et lui-même assez ursiforme ait eu l'impulsion d'acheter cinquante nounours géants pour le seul plaisir de créer du lien dans le quartier. Une bouffée de bonheur gratuite, un antidote à la mauvaise humeur parisienne, un délire contagieux - les ours sont prêtés aux commerçants ou aux habitants qui en font la demande, mis en scène, photographiés, et ce samedi ils se sont même... mariés !
Juste comme ça, pour le plaisir de faire naître échanges et sourires - et ça marche, il y avait foule ce samedi à la Mairie du XIIIème. Les gens se parlent, sourient, câlinent, s'émerveillent, certains (et pas uniquement les plus jeunes) avaient emmené leurs propres doudous, tout le monde retombe en enfance et les barrières sociales s'effondrent en douceur, amorties par ces Teddy Bears géants. Et moi, je suis venue y respirer un peu de tendresse et de poésie, de quoi nourrir ma conviction que les humains ne sont pas si désespérants, pour peu qu'on leur parle au coeur.
J'aime beaucoup l'idée qu'un libraire fantasque et lui-même assez ursiforme ait eu l'impulsion d'acheter cinquante nounours géants pour le seul plaisir de créer du lien dans le quartier. Une bouffée de bonheur gratuite, un antidote à la mauvaise humeur parisienne, un délire contagieux - les ours sont prêtés aux commerçants ou aux habitants qui en font la demande, mis en scène, photographiés, et ce samedi ils se sont même... mariés !
Juste comme ça, pour le plaisir de faire naître échanges et sourires - et ça marche, il y avait foule ce samedi à la Mairie du XIIIème. Les gens se parlent, sourient, câlinent, s'émerveillent, certains (et pas uniquement les plus jeunes) avaient emmené leurs propres doudous, tout le monde retombe en enfance et les barrières sociales s'effondrent en douceur, amorties par ces Teddy Bears géants. Et moi, je suis venue y respirer un peu de tendresse et de poésie, de quoi nourrir ma conviction que les humains ne sont pas si désespérants, pour peu qu'on leur parle au coeur.