Tu m'as donné des ailes. Et je suis terrifiée à l'idée de marcher à nouveau seule sur cette Terre désormais.
Mais : merci pour les ailes, c'était magnifique. Et merci pour hier, c'était tellement important pour moi de ne pas rester dans la colère, l'incompréhension et le silence. De dire merci. De dire je t'aime, même si ça doit prendre une forme différente aujourd'hui.
(Ne pas oublier : mesurer ce que ça représente pour lui, d'avoir accepté de suspendre la fuite en avant, d'essayer de mettre des mots, dans la mesure de ses possibilités. De prendre le temps de m'écouter - d'accueillir une longue déclaration de gratitude, d'amour et de chagrin infinis. De dire lui aussi merci, de reconnaître ce que nous nous sommes donné l'un à l'autre, sur tous les plans, depuis presque trois années. D'évoquer ses fragilités, et ce pourquoi il lutte - un mode de survie dans lequel il n'y a pas de place pour moi, ni pour lui d'ailleurs. De m'ouvrir ses bras pour que je m'y endorme, même en larmes, une dernière fois).