Ai commandé via Internet deux livres qui ont marqué mon enfance, Vacances irlandaises (qui fut à l'origine de mes premiers rêves d'Irlande, mais me parlait déjà aussi de ce que je connaissais bien, l'amour d'une île-maison aux lumières changeantes, retrouvée chaque année), et L'âge heureux, une histoire de petit rat de l'Opéra qui m'avait beaucoup marquée.
Le premier est une histoire d'amour naissant entre un pré-ado et une petite fille - beaucoup de finesse dans les émotions évoquées, et la nature omniprésente à travers ces paysages atlantiques et les animaux, un grand cygne noir, une jument de ferme ; le second une histoire qui tourne autour de la solitude et de la culpabilité, de la volonté de bien faire et de l'envie d'être choisie et reconnue. Je les ai relus, ne suis pas surprise de les avoir aimés.
Deux "Bibliothèque Rose" retrouvés dans leur édition d'origine, et, comble du bonheur, avec leur odeur d'origine, celle des pages un peu jaunies qui reste pour moi associée à la blibliothèque de l'Ile de Ré.
Mon premier réflexe, lorque je les ai reçus, a été de les sentir ; aller simple immédiat pour la bibliothèque d'Ars, son fond jeunesse lu et relu, les rayonnages adultes auxquels jamais ma mère ne m'a empêché d'accéder, même très jeune, ce qui a été un vrai cadeau, les coussins dans les coins, les BD partagées avec les cousins et lues au coin du feu, une main disponible pour gratouiller la tête du chien.
Puisqu'Internet fait des miracles, je viens d'en demander un autre : retrouver "Une ombrelle bleu-rêve", lu et relu chaque année dans cette bibliothèque. Plus hasardeux, parce que petite édition, moins répandue que les Bibliothèque Rose. Exaucée.
Lorsque la maison a été vendue, et que je suis allée là-bas pour la dernière fois, j'ai emprunté un livre dont je savais que je ne le rendrais jamais, comme un souvenir de "ma" bibliothèque. Un livre qui lui aussi, sentait bon le papier jauni et la poussière... et que j'ai toujours. Contrairement à ce que j'imaginais alors, on peut aussi le retrouver sur Internet, il commence ainsi : "Si j'étais Dieu, Je referais tout avec jubilation : les hommes, l'amour, la Terre, l'Univers, toute la création, tout, sauf...".
Le premier est une histoire d'amour naissant entre un pré-ado et une petite fille - beaucoup de finesse dans les émotions évoquées, et la nature omniprésente à travers ces paysages atlantiques et les animaux, un grand cygne noir, une jument de ferme ; le second une histoire qui tourne autour de la solitude et de la culpabilité, de la volonté de bien faire et de l'envie d'être choisie et reconnue. Je les ai relus, ne suis pas surprise de les avoir aimés.
Deux "Bibliothèque Rose" retrouvés dans leur édition d'origine, et, comble du bonheur, avec leur odeur d'origine, celle des pages un peu jaunies qui reste pour moi associée à la blibliothèque de l'Ile de Ré.
Mon premier réflexe, lorque je les ai reçus, a été de les sentir ; aller simple immédiat pour la bibliothèque d'Ars, son fond jeunesse lu et relu, les rayonnages adultes auxquels jamais ma mère ne m'a empêché d'accéder, même très jeune, ce qui a été un vrai cadeau, les coussins dans les coins, les BD partagées avec les cousins et lues au coin du feu, une main disponible pour gratouiller la tête du chien.
Puisqu'Internet fait des miracles, je viens d'en demander un autre : retrouver "Une ombrelle bleu-rêve", lu et relu chaque année dans cette bibliothèque. Plus hasardeux, parce que petite édition, moins répandue que les Bibliothèque Rose. Exaucée.
Lorsque la maison a été vendue, et que je suis allée là-bas pour la dernière fois, j'ai emprunté un livre dont je savais que je ne le rendrais jamais, comme un souvenir de "ma" bibliothèque. Un livre qui lui aussi, sentait bon le papier jauni et la poussière... et que j'ai toujours. Contrairement à ce que j'imaginais alors, on peut aussi le retrouver sur Internet, il commence ainsi : "Si j'étais Dieu, Je referais tout avec jubilation : les hommes, l'amour, la Terre, l'Univers, toute la création, tout, sauf...".