Il suffit de plonger dans les eaux claires de Port-Cros, au-dessus des fosses de sable blanc, au milieu des posidonies, pour observer la vie qui foisonne, l'infinie créativité de la nature - ou encore de descendre ne serait-ce que le début du sentier botanique de la Fondation Carmignac, de se laisser émerveiller par la stupéfiante variété des plantes grasses ou des arbustes fleuris, qui répondent à la non moins émouvante créativité humaine - artistique, architecturale, esthétique. Il suffit d'ouvrir les yeux, de se relier au souffle du vent, à l'énergie de la mer. Il suffit, et il devient impossible d'ignorer ce que Bobin nomme les preuves en miettes de l'existence de Dieu - Dieu ou l'Univers, la Source, ou le nom qu'on voudra bien lui donner, l'essentiel n'est pas là. Ce que Walsch écrit aussi à sa manière lorsqu'il donne la parole à Dieu : "Je parle à chacun. Tout le temps. La question n'est pas : à qui je parle, mais : qui écoute ?"