J'aurais pu garder beaucoup de clichés de ce week-end de 14 juillet : le plateau d'huîtres et de crevettes, les images poétiques de l'expo-projection aux Franciscaines, un château de sable à marée montante, le coucher du soleil mordoré du premier soir, mais c'est celle-ci qui m'émeut le plus. Parce qu'elle dit quelque chose de la fragilité, de la distance respectueuse mais attentive entre ma maman convalescente et mon amoureux. De leur fragilités respectives en fait, pour elle après un mois d'hospitalisation, pour lui qui vit comme un oiseau sur la branche mais sait se rendre disponible pour l'autre, sans jamais le faire remarquer. C'était joli et doux - et puis, les moules-frites et le Chablis ce soir-là étaient délicieux.