31 décembre 2004

Florilège 2004

(Les autres billets 2004 ? Dans la Boîte à Bonheur, lien ci-contre)

23 décembre : Les "heures-pas-pile", concept : mettre votre réveil à 7h01, si vous êtes plutôt grasse matinée, ou à 6h59 (encore une minute pour vous étirer tranquillement), donner un rendez-vous à 20h07 plutôt qu'à un banal 20h, ça vous a tout de suite une autre allure non ? Copyright : David ;-)

18 novembre : "Si tu es dans une situation de stress, n'oublie pas de respirer. Je ne peux pas te garantir que la situation deviendra meilleure ; mais je peux te promettre que TOI tu te sentiras mieux." Parole de prof de chant ; expérimenté et adopté. Chanter, ça marche très bien aussi : "I got peace like a river - I got peace like a river - I got peace like a river in my soul."

18, 19, 20, 21 octobre : trop peu de temps, et trop de fatigue malgré ceci, bonheurs professionnels renouvelés : un regard qui s'éclaire, une phrase qui vient dire "j'ai entendu", un plaisir d'écriture, un éclat de rire au téléphone ; ce soir dans la boîte une clé possible à cette fatigue sans issue : "être toujours sur le qui-vive", accueillir le plus de vie possible, au risque de l'épuisement.

29 septembre : Deux vaches discutent dans un pré.- Ca te fait pas peur à toi toutes ces histoires de vaches folles ? Moi ça me flanque les jetons... - Oh moi je m'en fous, je suis un canard !

- Comment empêche-t-on un éléphant de passer par le trou de la serrure ?- En lui faisant un noeud à la queue.

Je sais, je sais... no comment.

17 juillet : "- Qu'est-ce que je pourrais faire pour que tu te sentes bien ? - Rien de spécial... le simple fait de savoir que tu te préoccupes de mon bien-être, ça suffit à me faire du bien."

24 mai : "Prends l'air dont tu as besoin. Et laisse aller. Souffle sur ton chagrin, sur ton désir, sur ton envie de légèreté. Souffle..." Le temps de respirer, la vie toute entière redonnée. En écho, cette phrase, je ne sais plus dans quel Godard : "Je me sens vivant. Cela seul importe."

22 mai : " Rien de ce qui vaut vraiment la peine d'être appris ne s'enseigne… ".

Qu'avons-nous eu, qu'avons-nous à apprendre vraiment? Aller à la rencontre de l'autre (accueillir, écouter, faire l'amour…) ; aller à la rencontre de soi (grandir en lucidité, en présence…) ; aller à la rencontre du monde (savoir apprendre, se donner les moyens de comprendre, garder une curiosité intacte…).

9 mai : J'apprends : guérir ce n'est pas guérir, mais apprendre à connaître, peut-être à aimer, les bords de l'abîme, s'y perdre parfois mais remonter toujours. Plonger mais reconnaître les cercles concentriques de la spirale descendante, de la blessure d'aujourd'hui à celles de l'enfance, savoir de quoi il retourne, ce dont il s'agit. Plonger mais revenir plus vite à l'air, à la lumière. Plonger sans plus ignorer ses propres forces.... Aussi : plonger en sachant reconnaître et bercer sa propre douleur, mais garder les yeux ouverts sur celle de l'autre.

6 février : Quel âge as-tu ? J'ai l'âge de ma vie, de ses ruptures, de ses heures lumineuses, et des marches franchies. ;-) En écho : "Enfin, il est comme il est, c’est à dire comme il s’ignore, se devine, s’égare, se retrouve, écrit, dessine, grave ou peint, mais ce qui est approximativement certain, c’est son état-civil puéril et honnête." - Jacques Prévert

28 janvier : "Ecrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas, il n'est qu'écriture." (Jean Cocteau). Peut-être peut-on dire cela de tout acte humain : que l'amour en plus, la quantité d'amour qu'on y met, est ce qui fait l'acte, ce qui lui donne sa dimension humaine, justement.