29 septembre 2021

Mystère

26 septembre 2021

A l'amitié, l'amour, la joie

Comme le dit si bien Eric, nous sommes tous dépositaires de la mémoire des autres, garants de ce que chacun confie à chaque nouvelle rencontre, témoins de nos vies sur déjà quatorze années, si proches que c'est comme si nous connaissions aussi - c'est le cas pour certains - nos enfants, nos amours, nos parents. Comme il l'écrit : Nos retrouvailles, les trois becs, une petite église, des fleurs fraîches, des pas, le bleu du ciel, des éclairs, un léger vent, un rafraîchissement, la chaleur du soleil, des regards espiègles, des rires déployés, des conversations intrépides, des douces embrassades, des piqures de moustiques, des petites acrobaties, une boîte secrète, les prémices d'une belle aventure, merci, merci, merci de ces moments si délicieux, si joyeux. 

19 septembre 2021

Des joies simples

Tester la salle d'escalade qui vient d'ouvrir à côté de la maison lors des journées portes ouvertes - toute seule comme une grande, faire trois voies assurée par les monos du club, me régaler, m'amuser du fait que je semble être la seule femme de mon âge à grimper ! Beaucoup de jeunes, de familles où les mamans restent au sol. 

Me balader une après-midi entière dans le Marais avec Elsa - manger une glace chez Berthillon, flâner dans les friperies, trouver un cadeau clin d'œil pour l'anniversaire d'Eric, terminer l'après-midi avec une Pina Colada - ni expo ni ciné, juste le plaisir d'être ensemble. 

16 septembre 2021

Va, vis et deviens ;-)

Moi : Hey Dieu.
Dieu : Bonjour, mon coeur.
Moi : Je suis en train de m'effondrer.
Pouvez-vous me réparer?
Dieu : Je ne préfèrerais pas.
Moi : Pourquoi ?
Dieu : Parce que tu n'es pas un puzzle. 
Moi : Et toutes les pièces de ma vie qui tombent sur le sol ? 
Dieu : Laisse-les y rester un moment.  Elles sont tombées pour une raison.
Prends un peu de temps et décide si tu as besoin de récupérer certaines de ces pièces. 
Moi : Tu ne comprends pas !  Je suis en train de m'effondrer ! 
Dieu : Non - tu ne comprends pas.
Tu es en train de t'en sortir. 
Ce que tu ressens, ce ne sont que des douleurs de croissance.
Tu te débarrasses des choses et des personnes dans ta vie qui te retiennent. 
Tu ne t'effondres pas. 
Tu te mets en place. 
Détends toi. 
Respire profondément et laisse les choses dont tu n'as plus besoin se détacher de toi. 
Arrête de t’accrocher aux morceaux qui ne te vont plus. 
Laisse les tomber. 
Laisse les partir.
Moi : Une fois que j'aurai commencé à faire cela, que restera-t-il de moi ? 
Dieu : Seulement les meilleurs morceaux de toi. 
Moi : J'ai peur de changer.
Dieu : Je continue à te le dire - tu ne changes pas ! TU ES EN TRAIN DE DEVENIR !
Moi : Devenir qui ?
Dieu : Tu deviens celui pour qui je t'ai créé ! 
Une personne de lumière et d'amour et de charité et d'espoir et de courage et de joie et de miséricorde et de grâce et de compassion. 
Je t'ai fait pour plus que les pièces superficielles dont tu as décidé de te parer et auxquelles tu t'accroches avec tant d'avidité et de peur. 
Laisse ces choses tomber de toi. 
Je t'aime ! Ne change pas !
Deviens ! Deviens ! Deviens ! 
Deviens ce que je t'ai fait être. 
Je vais continuer à te le dire jusqu'à ce que tu t'en souviennes.
Moi : Voilà un autre morceau. 
Dieu : Oui. Laisse-le être.
Moi : Alors... je ne suis pas brisé ?
Dieu : Non - mais tu te brises comme l'aube.  C'est un jour nouveau. 
Deviens ! Deviens !
                                                                                                                               John Roedel

La question n'est pas de savoir si la vie a un sens, mais si nous sommes capables de de l'aimer. Ce n'est pas le sens qui est aimable, c'est l'amour qui fait sens.

André Comte-Sponville

11 septembre 2021

I am enough

Une soirée d'anniversaire, puis un dîner de copains - dans les deux cas, essentiellement des couples tout autour. Mais pour la première fois... de mon existence peut-être, ni sentiment d'envie ni mouvement dépressif : légèreté, liberté, disponibilité, bonheurs d'amitiés fidèles ou retrouvées. Que demander de plus ? Rien... aujourd'hui, je me suffis à moi-même.

09 septembre 2021

Graines

Quelques notes au vol après un entretien : à (me) raconter ces derniers temps, le constat est celui des dénouements... ça se desserre, partout, ça respire mieux, ça prend de la hauteur, ça se détend...

Faire attention à ce que l'on pense : pensar bonito. Penser bien pour agir bien, penser sans fermer les possibles, l'expansion plutôt que la contraction, à utiliser comme un repère intérieur : quand je pense de cette manière, est-ce que ça s'ouvre dans mon corps, dans mon cœur, ou est-ce que ça me referme ?

L'important ce n'est pas d'être heureux, c'est d'être tranquille...hier n'existe pas, demain non plus : il s'agit d'être présent, de revenir au souffle, au corps... en ce qui me concerne, plus facilement, au coeur comme boussole.

Avoir conscience que chaque petit geste, chaque pensée, chaque prière compte, comme une petite graine semée dans l'univers, un contrepoids minuscule à l'obscurité, à la destruction, au chaos.

Mon intention à ce jour ? Ne plus être séparée... la connexion.

05 septembre 2021

La la land

Des lala avec ma Lalie... grâce à la poétique et foldingue Camille, qui en lieu et place d'un concert propose une expérience vibratoire collective - je crois que c'est plus ou moins ce qui a été dit en guise d'introduction, une chorale éphémère de boucles sonores sur lesquelles elle vient improviser, poser son incroyable voix, cristalline, tellurique ou déchirante. Ludique aussi : nous avons chanté sur 1, 2, 3, A la belle étoile, Un crayon de couleur, Pipi caca, L'école les écoles, pour terminer avec notre souhait d'un Nouveau Monde... dans lequel tous les humains, chantants ou non, seraient inclus, bienvenus. Des invitations, incitations si simples, mais qui sont venus mobiliser des émotions profondes : Je donne de la lumière et j'en récupère, je donne donne donne... Un bain de bien-être et de joie enfantine, dont nous sommes sorties légères, comme neuves.

02 septembre 2021

Namaste

Je n'ai pas pris de photo ce jour-là, mais je n'oublierai pas - ce regard clair et lumineux, et derrière elle, une cascade de feuillages verts, et le soleil qui scintille sur le canal, et se reflète dans mon propre regard. Ce qui s'est dit est trop intime pour trouver sa place ici ; et pourtant je veux pouvoir y trouver une trace de ce moment-là, peut-être juste à travers quelques mots : amour, clarté, courage. Ou cette inscription sur un T-shirt, aperçue dans le métro quelques minutes avant notre rencontre : "Passeuses d'humanité".

Quelques jours plus tard, je lui ai adressé ceci : Bénies soient celles qui savent se connecter à leur plus simple humanité. De leurs paumes ouvertes elles prennent la main d'une sœur et œuvrent sans bruit. Elles sont présentes, dans le calme et la musique du cœur, et apportent leur soutien silencieux, celui qui dit en toute humilité, je te vois, je te soutiens.