Affichage des articles dont le libellé est Notes et sons. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Notes et sons. Afficher tous les articles

10 avril 2025

Ground Control (to Major Tom ?)

Je l'ai fait ! Avec la trouille d'aggraver mon problème (non), des bouchons d'oreille et une migraine ensuite, mais ça en valait carrément la peine. Avec nos 4 chorales parisiennes, plus de 100 choristes (je me demande si un jour on réunira les 10 en France, mais déjà là, c'était magique). Ground Control plein à craquer, ils ont dû filtrer les entrées. J'ai pris beaucoup de plaisir à planer sur les harmonies de Space Oddity et à reprendre Respire encore, alors que ces deux choix de chansons ne m'emballaient pas du tout initialement - la Symphonie des éclairs, très chouette aussi - sur une vidéo du public, on entend distinctement le type dire, "Heureusement que je prends des anti-dépresseurs sinon je serais déjà en larmes", j'adore, meilleur compliment ever !

04 avril 2025

Santé mentale

La vie est trop courte
pour souffrir sans remède
se ramasser sans demander de l'aide
la vie est trop courte
pour la vivre à demi
devenir son propre ennemi...

Jeanne Cherhal, qui chante... son traitement anti-dépresseur.

Et je me suis déconnecté avec cette idée que ça allait aller. Vraiment.(...) Ca va pas forcément aller, mais on VA y aller (...). Moi j'ai toujours voulu que la vie soit 20/20, j'attendais le moment où ça allait s'aligner pour que ça devienne 20/20 mais je crois que c'est en acceptant que ce soit toujours 12 qu'en fait on se retire la pression de la note.

Panayotis Pascot, cité par deux patients cette semaine.

Et puis Nicolas Demorand, qui assume un matin pas comme les autres sa souffrance psychique devant des millions d'auditeurs "Je suis malade mental dans un monde qui ne sait pas ce qu'est la maladie mentale. Qui pense, d'ailleurs, que ce n'est pas une maladie (...). La maladie mentale, sauf cas extrême, reste prise dans un nuage de mépris, de déni et de morale", écrit-il dans son bouleversant  petit livre Intérieur, nuit. 

Voilà - ça bouge, je crois. Et ça ouvre enfin la parole. C'est beau. 

08 mars 2025

La beauté du coeur

...il n'est pas de plus grand courage que d'être gentil.

Damien Saez

28 février 2025

Cette guerre

J'espère j'espère que tu vas la gagner cette guerre cette guerre celle dont tu parles à personne (...)

Faut la mener cette guerre même si tu la perds même si tu la termines même quand c'est la paix faut la mener cette guerre même si tu la perds même si c'est la dernière même quand tu la tais moi j'te reconnais entre nous on s'reconnaît entre nous nous qui traînons nos mal-êtres incognito dans le pub nous qui pensions ne pas l'être mais nous qui sommes fucked up nous qui purgeons nos colères en courant chaque matin qui soûlons nos chagrins nos douleurs dans le vin et la peur de la mort on la transforme en effort on l'évacue on l'évacue on l'évacue dans le sport tu règles rarement tes problèmes alors pour oublier tu cours et tu rêves de pause et de trêve de ranger ton glaive et ton bouclier (...)

D'abord on se promet d'arrêter d'arrêter de quoi ça dépend pour qui de quoi on se promet d'arrêter de le voir de fumer de boire arrêter l'espoir d'une rencontre rare dissipant le noir qu'on broyait personne ne va te sauver on se sauve tout seul tu peux te faire aider mais on se sauve tout seul (...)

C'est pas grave si tu le caches mais sache que tu n'y arriveras pas sans tache non tu n'y arriveras pas sans que ça se voie tu n'y arriveras pas sans clash non (...) tu n'y arriveras pas sans que tu nous l'avoues un peu  y a que ceux qui font rien qui feront jamais de bêtises y a que ceux qui font rien qui feront rien que juger pendant que toi tu combats tu reçois t'organises pendant que toi t'as tenté t'as perdu t'as gagné t'as reçu t'as donné t'as rendu t'as paumé t'as déplu t'as brillé t'as rien pu t'as raté t'as tout vu t'as coulé t'as trop bu t'es tombé t'as tenu des années t'as craqué t'as rien dit t'as menti tu t'es repris et tout seul dans la nuit t'es reparti dans ta guerre (...)

J'espère j'espère que tu vas la gagner cette guerre cette guerre celle dont tu parles à personne (...)

Ben Mazué

09 décembre 2024

Madeleines

 

D'abord il y a eu l'avant-première du documentaire sur Michel Legrand au MK2, avec son contrebassiste qui nous a joué en live la Chanson de Maxence, et puis un karaoké surprise à la fin avec le Cake d'amour et la Chanson des jumelles. Et dans la foulée, j'ai fait découvrir Yentl à Elsa et Sissou.

Et puis ce dimanche, dans un Châtelet entièrement rénové, il y a eu le retour des Misérables en version originale, quarante après. Magnifique mise en scène, voix remarquables, et une vraie émotion à retrouver ces mélodies que je connais toutes par cœur. Un peu trop par cœur - le livret a été entièrement remanié et je trépignais de ne pas y retrouver les textes d'origine - en rentrant j'ai trouvé en occasion sur le net un coffret de la version de 1981, ah mais !

15 août 2024

This little light of mine

This little light of mine
Used to be too scared to shine
When mine met yours it would run and hide
But in time I came to find
I wanna shine so bright
It makes this whole world smile
And pay back the beautiful feeling
That allows me to be
Whatever I wanna be
And I am gonna be
Free and easy 

Beautiful Chorus

27 avril 2024

Juliette


"Frisée du tif, ronde du cul" - Juliette n'a pas changé (le cul s'est arrondi un peu plus peut-être). Juliette chante chiens et chats, les lunettes et les poivrons, termine ses rappels par une chanson d'Anne Sylvestre, et ça fait un chouette cadeau d'anniversaire pour ma maman. 

20 décembre 2023

J'aurais voulu être un artiiiiiiiiiste...


Comme l'indiquait l'enveloppe annonçant le cadeau, "pour la meilleure des mamans de la part de ses deux enfants chéris et parfaits - préférés (car uniques)". Et c'était vraiment double cadeau de retrouver ces chansons que nous aimons depuis toujours dans une spectaculaire mise en scène, et de le vivre tous les trois. Ça a du bon d'avoir des enfants adultes...

04 décembre 2023

Karafun


Quel bonheur de massacrer ensemble Les Magnolias, Du côté de chez Swann ou Mourir sur scène, en sifflant des cocktails ! Quand je pense que j'avais la flemme d'organiser quoi que ce soit pour mon anniversaire cette année… Mais qu'est-ce que je ferais sans ELLES ?

03 avril 2023

17 mars 2023

Le sens de la famille

Je profite aussi du bonheur d'être avec mes grands, ce temps suspendu, tous les trois à la maison, avant l'envol définitif de Léo - et puis Elsa aussi commence à imaginer son départ possible... alors, comme je l'ai toujours fait, mais avec un petit pincement au cœur supplémentaire, j'essaie de nous forger des souvenirs. Hier, le "concert-au-cinéma" de Ben Mazué-Grand Corps Malade-Gaël Faye, "un concept chelou" comme disait GCM, mais rigolo - on a dansé et applaudi comme si on était à Pleyel... 

Je n'avais pas réalisé à quel point ce thème de la parentalité habite les textes des trois artistes, du coup je me suis laissée cueillir, et puis ce matin j'en ai découvert un autre encore, et c'est tellement ça :

(...) Si jamais j'devais tout perdre, si la roue faisait demi-tour
J'n'aurais besoin que d'leur présence pour que la vie reste facile
Peu importe c'qu'il y a sur la table, c'qui compte c'est qui il y a autour

C'que j'ressens, je veux leur dire, j'crois qu'j'ai l'sens de la famille (...) 

Grand Corps Malade, encore lui.
Peu importe ce qu'il y a sur la table, ce qui compte c'est qui il y a autour...

15 février 2023

Février de cette année-là


 ...c'est une chanson de Maxime (Le Forestier), mais ce soir, il chantait Georges (Brassens). Ce concert, je l'avais vu il y avait bien des années avec le père de mes enfants aux Francofolies et je m'en souvenais comme de l'un des meilleurs auxquels je sois jamais allée. Le théâtre Romain Rolland, ce n'est pas la Rochelle, mais c'est quand même chouette, et le partager avec Maman, c'était encore mieux.

Les "inédites" ne datent pas d'hier (l'album Petits bonheurs posthumes date de 1996), mais j'aime toujours autant Honte à qui peut chanter et la Chansonnette à celle qui reste pucelle. Et puis l'irrésistible Mélanie, et puis Mourir pour des idées, et puis la Supplique pour être enterré à la plage de Sète...

Et si la voix force un peu par moments, qu'une fragilité se devine, ça ne rend l'instant que plus précieux encore. Je me souviens de concerts tardifs de Barbara, et d'Aznavour un an avant sa mort - si les voix étaient moins puissantes, elles étaient tellement émouvantes, aussi.

05 septembre 2021

La la land

Des lala avec ma Lalie... grâce à la poétique et foldingue Camille, qui en lieu et place d'un concert propose une expérience vibratoire collective - je crois que c'est plus ou moins ce qui a été dit en guise d'introduction, une chorale éphémère de boucles sonores sur lesquelles elle vient improviser, poser son incroyable voix, cristalline, tellurique ou déchirante. Ludique aussi : nous avons chanté sur 1, 2, 3, A la belle étoile, Un crayon de couleur, Pipi caca, L'école les écoles, pour terminer avec notre souhait d'un Nouveau Monde... dans lequel tous les humains, chantants ou non, seraient inclus, bienvenus. Des invitations, incitations si simples, mais qui sont venus mobiliser des émotions profondes : Je donne de la lumière et j'en récupère, je donne donne donne... Un bain de bien-être et de joie enfantine, dont nous sommes sorties légères, comme neuves.

04 août 2021

Me retrouver

J'avais oublié cette chanson de Jeanne Cherhal, que je retrouve ce matin, et qui m'émeut aux larmes, à nouveau... sans doute pas un hasard si je la redécouvre aujourd'hui. Comme si elle m'appelait à nouveau. 

Comme un rocher qui dure sous les gifles du sel
Comme un arbre solide sous les trombes d'eau
Comme un fruit qui mûrit après des nuits de gel
Une plaine asséchée qui retrouve de l'eau

Comme un acte d'amour pour les enfants qui restent
Comme un sursaut de rage de vivre malgré tout
Comme une force vive dans les plus petits gestes
Une promesse tenue une promesse de fou

Sont venus les désastres tu es restée debout
Sont venus les tristesses tu es restée debout
Tu es sans doute un peu plus vivante que nous... 
Femme debout

Face à la peur qui rode aux soirs de solitude
la douleur qui un jour s'est glissée à ton cou
Le chagrin qui revient comme une vieille habitude
Et les bras qui se sont refermés d'un seul coup

Sont venus les désastres tu es restée debout
Sont venus les tristesses tu es restée debout
Tu es sans doute un peu plus vivante que nous
Femme debout

12 février 2021

Elsa

Pas la petite (qui n'est plus si petite), mais la grande, ma prof de chant. Qui m'a cueillie, et mis les larmes aux yeux, en me restituant ceci : je te vois comme quelqu'un de très vivant et joyeux, une femme rayonnante, je pense que la vraie Lucile c'est ça, je le perçois par moments dans ton chant, mais je sens bien aussi que c'est comme si c'était étouffé, arrêté, comme si tu n'osais pas ou plus l'exprimer, le faire résonner dans ton corps aussi. Ce ne sont peut-être pas exactement ses mots, mais c'est indéniablement l'idée, et non moins indéniablement bien vu. Le message a d'ailleurs été redoublé dans la semaine... mais la question reste entière : quelle décision faut-il prendre ?

15 novembre 2019

Maxime

Je ne suis pas fan de son dernier album mais... ça n'a pas de prix de l'entendre chanter Comme un arbre dans la ville, Caricature, Passer ma route, Restons amants, Ambalaba, Les jours meilleurs - autant de strates de notre vie... Ou d'être émue par un duo avec son fils Arthur - dans un joli mash-up Fontenay aux Roses / Education sentimentale. Et terminer juste en guitare-voix avec San Francisco et Parachutiste, avec la salle qui fredonne - je le regardais, ce public globalement de la génération précédente, en me demandant à quoi ils ressemblaient en 1972, année de sortie de Mon Frère et... de ma naissance.

Ce petit monsieur replet et dégarni là-bas, avait-il des cheveux longs et des chemises indiennes ? Cette dame faussement blonde, de longs colliers, une mini-jupe et un bandeau dans les cheveux ? Ils voulaient juste des jours meilleurs...

30 août 2019

Shallow

Tell me somethin' girl 
Are you happy in this modern world? 
Or do you need more? 
Is there somethin' else you’re searchin' for? 

I’m falling 
In all the good times I find myself longin' for change 
And in the bad times I fear myself 

Tell me something boy 
Aren’t you tired tryin' to fill that void? 
Or do you need more? 
Ain’t it hard keeping it so hardcore? 

I’m falling 
In all the good times I find myself longing for change 
And in the bad times I fear myself 

I’m off the deep end, watch as I dive in 
I’ll never meet the ground 
Crash through the surface, where they can’t hurt us 
We’re far from the shallow now 

24 avril 2019

Véronique

Jamais un concert ne m'a autant bouleversée - une déferlante d'émotions, certaines partagées avec la salle : celle de la voir debout, vivante - et d'autres plus intimes - un torrent de chagrins et de nostalgies, si emmêlés avec le bonheur de chanter, l'énergie communicative de Celui qui n'essaie pas, ou la douceur de Bahia.

La veille dans une interview elle disait : J'avais en moi un vrai gros sanglot, qui a éclaté un jour. Moi aussi je crois - il a peut-être un peu fondu, hier, ce bloc de silence à l'intérieur... et c'est si étrange d'être submergée à ce point lors d'un concert - libérateur, aussi. Comme si je touchais le chagrin nu des dernières années, mois, semaines, tout ce que je mets de côté au fur et à mesure pour avancer, même pas peur, même pas mal.

Bouleversée pour elle, par elle aussi, si fragile, presque maladroite par moments - je suis une très mauvaise parleuse, sourira-t-elle, mais la voix intacte malgré le cancer des amygdales des derniers mois. J'ai senti la salle soulevée par des vagues palpables d'émotion pour Visiteur et Voyageur : On dit aussi Que j'ai beaucoup trop brûlé ma vie Que c'est honteux que je sois ici Avec des étoiles plein les yeux... ou encore pour Ma révérence, qu'elle a chantée juste après la précédente, au cas où quelqu'un aurait encore gardé les yeux secs...

Elle a eu 70 ans aujourd'hui, et ses chansons ont bercé ma vie, me racontent mon histoire de femme.

Celle de la sortie de l'adolescence : Porter les robes de nos grands-mères Chausser de hauts talons blancs Avoir le regard qui repère Les hommes qu'elle trouve attirants

L'amour des débuts : Une nuit je m'endors avec lui - Et je sais qu'on nous l'interdit Et je sens la fièvre qui me mord Sans que j'aie l'ombre d'un remords et la fin du tout premier : Il est parti comme il était venu avec un sourire au coin de ses lèvres et moi Je rêve encore de lui toutes les nuits...

L'innocence d'un amour de fiançailles : Mais si je sais que tu m'aimes La vie que tu aimes au fond de moi Me donne tous ses emblèmes Me touche quand même du bout de ses doigts

Les albums des espoirs tous permis encore, du temps des premiers pas, découverts ou sortis pendant ces quelques dix années : De l'autre côté de mon rêve, Comme ils l'imaginent, Sans regrets, Symphonique Sanson, écoutés et ré-écoutés.

Les amours clandestines : Il cache souvent sa tendresse Par pudeur ou par paresse Il est sûr de n'avoir jamais peur de rien - et les périodes troublées : Quand j'avais le goût des étincelles Que j'étais belle et puis rebelle Si j'avais toujours mes amours d'avant Parmi mes amis, mes amours et mes amants

La fin de l'amour - celle qui ne cicatrise pas  : Quand l'amour le plus fou de la terre Se débat dans une odeur de fin Je dis qu'c'est ça la vraie misère Je dis qu'le temps est assassin Et j'veux plus rien... et le chagrin indicible : Je me suis tellement manquée Je me suis tellement fait de mal... - qui se termine par ...je me suis pardonnée - et moi, me suis-je vraiment pardonnée ?

Mais aussi les chansons qui relèvent : Peut-être que j’aurai enfin trouvé Une autre façon de pleurer Mais là je serai fière de mes larmes Je ne serai plus abandonnée - ou encore
Mais celui qui n'essaye pas
Ne se trompe qu'une seule fois
Prends ton virage
Tourne-moi la page et va-t-en !

Et les plus récentes, celles de Dignes Dingues Donc et des Duos volatils - Véronique est toujours, toujours, toujours là, et dans ma vie ses chansons ressemblent à ce blog - tout est entre les lignes, derrière les mots.

17 octobre 2018

Sagesse marine

Quand on est en mer, on raisonne pas pareil. C'est-à-dire qu'on est obligé de prendre ce que la nature vous propose. La force des vagues, la direction du vent, tout ça vous n'êtes pas maître du truc. Donc vous prenez ce que la nature vous donne, et avec ça, vous essayez de fabriquer un truc qui vous amène là vous voulez.

Isabelle Autissier dans le Grand Atelier

Peut-être c'est ça, il faudrait avoir la même sagesse à terre qu'en mer. Parce que de fait, nous ne maîtrisons pas grand-chose - ni notre naissance, ni notre mort, ni notre corps, ni ce monde gouverné par des impératifs de plus en plus insensés, ni la volonté d'autrui, ni les éléments. "Donc vous prenez ce que la vie vous donne, et avec ça, vous essayez de fabriquer un truc qui vous amène là où vous voulez." - ça fonctionne très bien aussi, non ?

20 juin 2018

Voir les étoiles tomber

I try, I cry, I live, I die

J'avance sans peur dans la dead zone
De toute labeur tenir la chose
A marcher seule sur le volcan
Le feu déclenche parfois le vent

Le doute est un collier d'épines
Je reste pour percer l’énigme
L’énergie sismique qui nous guide
Déclenche parfois de longs soupirs

J'ai toujours aimé danser sur les chemins de traverse
Le temps est mon allié il n'y a rien que je regrette
Une seule crainte peut être à force de tant parier
C'est un jour ou l'autre de voir les étoiles tomber

Toujours je tremble face à l'éclipse
La lumière est mon meilleur guide
C'est contrôlé, pas de côté
Il faut être bien accompagnée

Toute chance n'est pas bonne à saisir
La peur du vide et ses abysses
Ne prenons plus les autoroutes
Où se posent nos pieds l'herbe repousse

J'ai toujours aimé danser dans les jardins de l'ivresse
Le temps est notre allié il n'y a rien que l'on regrette
Une seule crainte peut être à force de tant planer
C'est un jour ou l'autre de voir les étoiles tomber


Barbara Carlotti

Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu un coup de foudre pour une chanson :-)!