31 janvier 2014

Just kids

Léo : J'ai trois heures de trou dans mon emploi du temps, je peux venir ?
LuLu : Of course !
Léo : Et ramener des copains :-)?
LuLu : OK but no drugs no sex and no rock and roll !
Léo : Alors à quoi ça sert que je ramène des copains ? ;-) OK promis :-)!

25 janvier 2014

...elle a tout d'une grande !

...cette petite Mémé, à qui j'ai fait découvrir ce week-end les jardins du Palais-Royal (les robes vintage de Didier Ludot : Ah, ça c'est mon époque ! et le charme vénéneux du parfumeur Serge Lutens), la Galerie Vivienne et les scones de l'A Priori Thé, et le soir, le quinoa et l'humour un brin mélancolique de Miss Daisy et son chauffeur. En échange, elle nous a fait de la bonne soupe maison avec les légumes du marché, et nous avons joyeusement vidé et rangé deux de mes placards - un de ses sports préférés. Ah, elle a aussi pris une leçon de portable - elle a voulu un tactile, mais rame un peu... Ceci dit, je suis très fière : Mémé, 88 ans, envoie des SMS (en langage fonétik), prend seule le train et le métro avec son Navigo - et n'a rien perdu de son sens de l'humour. Si je pouvais vieillir comme ça !

22 janvier 2014

Le quart d'heure des zouzous

C'est le quart d'heure de folie du chat : Chamade traverse l'appartement en flèche, grimpe aux rideaux, etc. 
Elsa : Elle est en mode happy cat !

Marc est hospitalisé pour un problème au genou. Question de Za : Il a été opéré sous amnésie générale ??? (Réponse de l'intéressé : Je ne ne peux pas répondre à ta fille, je ne me souviens plus...)

Au petit déjeuner, nous parlons des Jobsons, actuellement au Kenya : éléphants, singes, zèbres... Zaza, pensive : Ce serait pratique si on pouvait dresser les girafes pour faire des travaux... Léo : Oui, ça ferait une grue bio !

Lulu parle de Big Fish : C'est un film de Tim Burton, mais sans les côtés sombres ! Léo : Ah, c'est un film en rien et blanc alors...

Pour une fois, Elsa ne parle pas à table. Léo : C'est bien quand elle a la bouche pleine... dommage qu'elle mange si peu de trucs !

18 janvier 2014

La vie douce

Vingt-quatre heures.
Et après ?
Et après je ne sais pas.
Mais en attendant, hammam, massage, champagne et feu de bois dans la cheminée.
Au présent. 

15 janvier 2014

Chagrin d'amour

...après plus de deux ans ? Après avoir vécu entre temps nombre de beaux moments ? Indépendamment du rêve brisé, de la répétition familiale, des angoisses quant à la précarité affective et matérielle, et des labyrinthes juridiques (ce qui fournit pourtant déjà amplement matière à pleurer) ? Un vrai chagrin d'amour, avec le manque, les larmes, le vide, l'espoir absurde, la mémoire sélective, l'incrédulité face à l'évidence ?

Si on me l'avait dit, je n'y aurais pas cru...

Hier en revenant de la médiation, j'aurais tout donné pour rentrer "à la maison" - à la maison, c'est-à-dire là où sont David et nos enfants. 

07 janvier 2014

En mémoire

Chère Mammie,

Cela faisait quelques temps déjà que tu étais partie habiter une autre planète – comme si tu avais décidé, à la mort de Papi, de laisser les souvenirs disparaître un à un de ta mémoire, comme si la réalité avait progressivement cessé d’avoir un sens pour toi.

Tu ne te souvenais plus de rien, mais nous, nous nous souvenons. Il y aurait de multiples souvenirs à partager pour évoquer cette femme que tu étais, qui a traversé presque un siècle ; mais j’ai choisi de retenir deux histoires que tu m’as toi-même racontées.

Il était une fois une petite fille de treize ans dont le monde s’était effondré à la mort de son père, bien des années après que les gaz des tranchées de la première guerre mondiale lui aient brûlé les poumons.

Il était une fois la même jeune fille à quinze ans, éblouie par une simple paire de souliers dans une vitrine, une paire de souliers de daim gris, que sa mère lui offrit le soir même. Pas parce qu’elle était une enfant gâtée, mais comme une revanche sur la vie qu’elle n’avait pas eue, sur la famille défaite par le deuil, les études empêchées, les rêves brisés.

Je les imagine comme si je les avais vues, ces chaussures de daim gris : élégantes, coûteuses, sûrement bien trop femme pour la jeune fille de quinze ans, bien trop fines pour la petite ville de province, un rêve de chaussures pour aller danser, pour voler au-dessus des pavés, insouciante et légère. 

La jeune fille a eu cette année 92 ans ; elle a gardé longtemps le goût des belles choses, celui des bonnes choses aussi ! et celui de la danse, et celui du chant – j’aurai si souvent entendu mes grands-mères chanter. Elle a eu aussi bien des paires de chaussures très élégantes dans sa vie…

…mais ce que je retiens du jour où tu m’as raconté cette histoire, c’est l’émotion intacte avec laquelle tu m’as parlé de la gaieté et de l’amour de ta mère, de sa décision de choisir la vie. Ces dernières années, de temps à autres une petite fenêtre s’ouvrait, et tu racontais…

Un jour, tu as évoqué la mort de ta propre-grand-mère, à Noël, dans votre maison, et la religieuse qui a empêché ta mère de retirer tes souliers d’enfant – encore une histoire de souliers ! – de devant la cheminée. Pour que l’enfant que tu étais ne soit pas privée de fête, pour que la mort n’empêche pas la vie, pour que la peine n’annule pas la joie. Aujourd’hui, c’est ce que je te souhaite, et c’est ce que je nous souhaite, aussi.

03 janvier 2014

Guardian angels

I'm very spiritual. In that sense this has been an eye opening trip for me. My beliefs are that there is a God, I don't know what name he goes by. Jesus, Allah, who knows. He wants us to love each other as people, religion gets in the way of that, sometimes. God is in the people we have met, that accept us just as we are, that care for us as if we are part of their family. We are all his angels, and he puts us where he needs us to help someone. This has happened to me and for me. Some things could have no other explanation. It's happened to me several times on this trip already.

Halo

02 janvier 2014

Y a plus d'enfants

Les ados papotent tranquillement entre eux.
Lulu, taquine : - C'est quoi ce trafic ?
Marguerite : Ben, du trafic de drogue, pourquoi ?
Léo : Y nous reste un joint, si tu veux...

Marion dit : Il y a toujours assez de bleu dans le ciel pour faire une culotte à un papillon. (Intéressante version de Every cloud has a silverline...). Assise sur le trône, Zaza médite à voix haute : Ou assez de bleu pour faire une culotte à Dieu... ça dépend des jours ! Quoique, si Dieu est invisible, et que la culotte est bleue, on ne la verra pas... C'est difficile, de s'imaginer Dieu, non ? Certes... (j'aime bien les questions métaphysiques de ma fille - qui a décidément l'art de choisir le lieu et le moment !)

Cette année aussi, Marion nous a préparé un joli calendrier de l'Avent. L'année passée, j'avais suggéré un calendrier de l'après. Et cette année, Zaza nous propose... un calendrier de la vie !

01 janvier 2014

Le plat pays


Lulu,
Nous sommes rentrées si vite, happées à nouveau par le quotidien ou les sales circonstances de la vie.
Ce que je voulais juste te dire, c'est que pour cette année qui s'annonce, il faudra se souvenir, que quoiqu'il arrive, nous savons toi et moi créer de beaux moments pour nous et nos enfants. 
Nous avons ce talent-là, quelle chance !!!
Marion

Yep. C'était chouette, ces quelques jours dans une jolie maison au bord de la Mer du Nord, la découverte du cerf-volant et le patin à glace, Bruges illuminée, le champagne du réveillon, bouquiner bien au chaud, manger des gaufres, entendre les rires des enfants. Une année qui commence sous le signe du voyage et de l'amitié, ça me paraît un excellent début !