19 novembre 2013

In Treatment

A ce jour, je ne ne connais que deux espaces de fiction qui parlent avec justesse du métier de thérapeute, de ses questionnements et de ses bonheurs, sans verser dans le cliché ou la caricature : les romans d'Irvin Yalom, et la série In Treatment. Gabriel Byrne a un charme fou (son petit accent, son regard, mmmh). A voir en V.O absolument, pour sa voix (mmmh sa voix...bon, j'arrête :-)), et aussi parce qu'en français même le titre est à côté de la plaque : Paul n'est certainement pas un analyste, plutôt un psychothérapeute existentiel (il cite Yalom d'ailleurs) ou relationnel, de toute évidence multiréférentiel. Les problématiques de ses patients sont... les nôtres - la vie, la mort, les relations humaines - amours, familles, amis - l'adolescence, les choix de vie, le vieillissement, la maladie... et les questions de Paul Weston sont celles auxquelles je me confronte jour après jour : l'engagement dans la relation, la recherche constante de la justesse dans l'intervention, la solitude, les choix stratégiques, la souplesse du cadre, la confrontation à mes propres problématiques (et à l'impuissance, et au doute), l'interférence de la vie privée sur le professionnel, la nécessité de la supervision. Saison 2 terminée ! Je commence la 3.