15 janvier 2014

Chagrin d'amour

...après plus de deux ans ? Après avoir vécu entre temps nombre de beaux moments ? Indépendamment du rêve brisé, de la répétition familiale, des angoisses quant à la précarité affective et matérielle, et des labyrinthes juridiques (ce qui fournit pourtant déjà amplement matière à pleurer) ? Un vrai chagrin d'amour, avec le manque, les larmes, le vide, l'espoir absurde, la mémoire sélective, l'incrédulité face à l'évidence ?

Si on me l'avait dit, je n'y aurais pas cru...

Hier en revenant de la médiation, j'aurais tout donné pour rentrer "à la maison" - à la maison, c'est-à-dire là où sont David et nos enfants.