15 avril 2014

Vus sur la toile

Tu es douce et sensible mais forte quand il le faut (de plus en plus souvent dans cette vie moderne malheureusement). Tu sais ce que tu veux et t'en donnes les moyens, tu sais ce que tu vaux sans pour autant rester sur tes acquis. Tu as envie d'avoir envie (fondamental !). Tu sais donner et recevoir mais pas à n'importe qui, pas à n'importe quel prix. Tu doutes mais luttes contre tes démons (a minima tu les connais et les acceptes petit à petit). Tu es exigeante sans devenir intransigeante. Tu as l'ambition de réussir ta vie (pas uniquement dans le modèle capitaliste que l'on nous a vendu !). Tu profites sans pour autant te perdre dans les méandres de la superficialité. Tu compliques les choses simples mais tu en as conscience et tu assumes. Tu sais accepter les différences tant qu'elles ne sont pas nuisibles à ton être. Tu te protèges sans te fermer, tu as gardé une certaine candeur mais la réserve pour les moments qui en valent la peine. Tu aimerais rencontrer l'Homme tout en sachant qu il faut du temps, de la patience, de la complicité, de la tolérance pour construire à deux. Bref, tu es une femme parfaitement imparfaite. 

C'était moi :-) ! Mais ce n'était pas lui...

Imaginons que ce n'est pas ici un supermarché, mais une forêt. Les femmes s'en approchent plus ou moins, restant amusées en lisière, ou s'amusant à se faire peur en y pénétrant de quelques pas. Les plus aventureuses, les plus tristes, les plus effrayées, les plus en colère, les plus seules, les plus sincères s'y perdent pour mieux se retrouver. Il y a tant d'hommes par ici, tant d'arbres différents qui se côtoient. Des grands tout droits, des larges et bas, ceux qui piquent la lumière tout là-haut et ceux qui s'étiolent au ras du sol, des feuillus, des conifères, des fruitiers, des tout secs, des noueux, des pousses vertes de l'année. C'est toujours un enchantement des premiers pas pour une femme. Imaginons que je suis l'un de ces arbres, pas plus, et certainement pas moins. Pas planté en lisière, pas perdu dans la masse. C'est un exercice apaisant au bout du compte de mesurer sa juste place dans une forêt. Ça ne guérit pas du tout du fantasme d'être un jour, pour une femme, l'arbre qui cache la forêt.