Un fantasme londonien devenu réalité : on dirait qu'on partirait en Eurostar, qu'on serait logés gratuitement dans le centre de Londres, qu'il ferait toujours beau et qu'on se dispenserait de presque tous les clichés touristiques - pas de Westminster, pas de Buckingham Palace, pas de joyaux de la reine ou de corbeaux de la Tour de Londres. Mais des fish and chips, un petit déj avec bacon and eggs (and beans), des bus et des cabines téléphoniques rouges et des théâtres du West End. On dirait qu'on tournerait le dos au British Museum et même à la Tate (shocking !) pour aller fouiner dans les allées de Camden ou traîner sur le charmant marché aux fleurs de Columbia Road. Qu'on trouverait notre caution culturelle dans l'expo WeiWei à la Royal Academy of Arts, mais que ce serait plus rigolo de flâner le nez en l'air, de marcher au soleil le long de la Tamise ou dans Soho la nuit, de regarder la Coupe du Monde de Rugby dans un pub surpeuplé et de se demander s'il y a vraiment un "type" anglais. Que ce serait marrant de croiser Philip, Maya et Amma. Bref, si j'avais imaginé un week-end à Londres juste parfait... je crois qu'il aurait ressemblé exactement à ça.