30 mai 2019

Chabadabada

Ça ne m'arrive jamais ou presque, ce sourire ému, amusé ou attendri tout au long d'un film ? Pourtant, c'est peut-être ce qui pourrait me convaincre de retourner un peu plus au cinéma : que celui-ci m'émeuve à nouveau. 

Le cinéma devrait ressembler plus souvent aux films de Lelouch. La vie aussi. 

Plus de tendresse, plus de générosité, plus de mélancolie heureuse, plus de poésie bébête - ou non - Lelouch c'est comme la chanson pour moi, la chanson telle qu'en parlait Fanny Ardant dans La femme d'à coté : "J'écoute uniquement les chansons, parce qu'elles disent la vérité. Plus elles sont bêtes, plus elles sont vraies. D'ailleurs, elles ne sont pas bêtes."

Et puis Anouk Aimée est tellement belle, et puis, leurs voix à tous les deux, et puis, les images d'Un homme et une femme qui se superposent sont une telle invitation à vivre pendant qu'on est vivant... j'en suis sortie totalement sous le charme.