17 janvier 2021

Ama, et fac quod vis

Dimanche matin, je papote avec YoYo au téléphone, prends des nouvelles de leur encore très relative et fragile convalescence. Et puis, comme souvent avec elle, la conversation prend un tour inattendu et fort, sur la place de la prière, la force de l'intention bienveillante, puisque dit-elle, tout est lié. Ce qui rejoint absolument mes lectures et expériences du moment. Un monde interconnecté, que nous le sachions ou non, que nous le voulions ou non. 

Elle me rapporte une réflexion du maire, qui lui a dit, "Mais vous, ce n'est pas pareil". Ca m'intrigue, je l'interroge... Il parle de son invraisemblable capacité à ne pas juger, jamais. Et au-delà de cela, je pense que nous parlons de sa capacité à aimer. Comme si l'un était synonyme de l'autre : aimer, c'est ne pas juger / ne pas juger, c'est aimer...

Je lui dis que c'est une grande force ; elle me répond que oui, et qu'on peut l'offrir, comme un cadeau... bon, je n'en suis pas là, loin s'en faut. Mais quand j'aurai 84 ans, peut-être ? J'adore en tout cas, la simplicité sans fausse modestie et l'évidence avec lesquelles elle partage cela.