Surtout rien. On attend. On respire. On prend le temps d'accueillir la peine, la colère, toutes les peurs, et de relire l'histoire avec une grille de lecture nouvelle (et oui, ça fait remonter à la surface des blessures non cicatrisées).
Le temps de faire le deuil de ce qui aurait pu être différent, si on avait su. Et celui de ce qui ne sera pas. On comprend autrement, ça coche les cases, ça prend sens - "ça clique" - dit Elsa, qui pose et se pose des questions qui témoignent de sa maturité, de son intelligence et de sa lucidité.
On essaie de ne pas faire l'erreur habituelle de chercher aussitôt des réponses, des solutions, des stratégies - nous l'avons tant fait déjà. Il faudra bien sûr mais... pas tout de suite. L'hiver ce devrait être le temps du répit, du repos, de ce qui s'écoule doucement avant que quelque chose, peut-être, ne germe et ne refleurisse. Est-ce qu'on peut à la fois faire confiance et ne pas ignorer qu'il faudra du temps, un temps incompressible autant qu'imprévisible ? Je crois que oui. Est-ce que je peux ne pas m'oublier une nouvelle fois sur ce chemin ? L'avenir nous le dira.
On essaie de ne pas faire l'erreur habituelle de chercher aussitôt des réponses, des solutions, des stratégies - nous l'avons tant fait déjà. Il faudra bien sûr mais... pas tout de suite. L'hiver ce devrait être le temps du répit, du repos, de ce qui s'écoule doucement avant que quelque chose, peut-être, ne germe et ne refleurisse. Est-ce qu'on peut à la fois faire confiance et ne pas ignorer qu'il faudra du temps, un temps incompressible autant qu'imprévisible ? Je crois que oui. Est-ce que je peux ne pas m'oublier une nouvelle fois sur ce chemin ? L'avenir nous le dira.