30 juillet 2025

Gracias a la vida

Je ne suis pas heureuse tout le temps. Personne ne l'est, ni ne peut l'être. Mais je le suis régulièrement. Et c'est déjà beaucoup.

(Une conversation au bord de la mer)

Gratitude à la vie donc, car ceci ne va pas sans une chance considérable. Et gratitude à moi-même, pour m'en donner les moyens aussi souvent que possible. A travers des choses très simples, pour la plupart non monnayables : les rencontres et les liens, les livres, la poésie de l'ordinaire, le chant, l'eau.

17 juillet 2025

Accalmie

Quelques jours sans écriture ? Oui. Je savoure. Un emploi du temps un peu moins débordant. La joie de savoir Elsa heureuse à la campagne. Des déjeuners, dîners, apéros, sorties tranquilles, des jours longs et ensoleillés. Du calme enfin, un petit frémissement de l'élan de vie, de la joie. Rien de spécial, la vie, avec un petit peu moins de bordel. 

01 juillet 2025

Pistes

Et puis quelques jours plus tard, il y a eu cet échange sur ce que serait la fonction paternelle, qui serait de soutenir l'élan singulier qui va permettre à l'enfant de créer son propre chemin, de se détacher des déterminismes de ses origines, parce que porté dans ce regard.

Et je me suis fait cette réflexion : à relire la Care Box, je crois que mes épuisements récurrents viennent aussi du fait ce que cet élan, je le soutiens seule depuis toujours - je le relance, ça flanche, j'y retourne, le perds à nouveau, recommence... je ne sais pas encore où, mais je sens que ça fait écho cette histoire, écho à la petite fille maladroite avec ses deux mains gauches, ses lunettes à cache et ses pieds en dedans, écho à ces rêves récurrents où toujours quelque chose m'empêche d'arriver, de terminer, d'être à l'heure, écho au contraste insaisissable autrement entre mon élan de vie, cette grande force joyeuse comme disait mon ami Charles, et ces plongeons - pas dans le noir non, mais dans l'épuisement oui, la guerrière est fatiguée, elle aimerait être vue, prise par la main.