31 décembre 2013

When you wish upon a star

Les "astres" ne me contredisent pas, alors ! Voilà de beaux trigones :
 
- Alors, que te souhaiter ? Des nouveaux champs d'actions, envie de vivre et d'aimer avec passion : voyage, aventure ou changement, que tes affaires peuvent bénéficier de relations ou de protections utiles, épanouissement artistique, tout ce qui touche à la chance, et à l'imagination est favorisé, apporte des amours heureuses, ou de très agréables amitiés.

YoYo, qui lit dans les étoiles

30 décembre 2013

Do you know ?

Do you know where you're going to ?
Do you like the things that life is showing you ?
Where are you going to ?
Do you know ?
Do you get what you're hoping for ?
When you look behind you there's no open door
What are you hoping for ?
Do you know ?

Once we were standing still in time
Chasing the fantasies that filled our minds
You knew how I loved you, but my spirit was free
Laughing at the questions that you once asked of me

Do you know where you're going to ?
Do you like the things that life is showing you ?
Where are you going to ?
Do you know ?

Now looking back at all we've had
We let so many dreams just slip through our hands
Why must we wait so long before we see
How sad the answers to those questions can be?

Do you know where you're going to ?
Do you like the things that life is showing you ?
Where are you going to ?
Do you know ?
Do you get what you're hoping for ?
When you look behind you there's no open door
What are you hoping for ?
Do you know ?

24 décembre 2013

Un miracle exténuant





Voilà. Malgré les tempêtes passées et à venir, nous l'avons fait - un îlot de paix et d'amour, un miracle provisoire, fragile. "Exposé, comme tout ce qui compte." (Andrée Chédid)

21 décembre 2013

Echappée Belle


20 décembre 2013

Bien vu !


I wish I am

Ce que je peux te dire : tu es une "GRANDE" dans tous les termes de ce mot mais en ayant gardé le goût de l'enfance, je dirai, ce côté délicat, aventureux, merveilleux de l'enfance. Et, en plus, en ayant pris le soin d'être d'une extrême "INDÉPENDANCE", aventureuse de pensée et d'action, en fait, "Ton Moteur". (...)

Ne prends pas le risque d'être pour Noël en larmes, tes pioupious ont besoin de leur Maman responsable et accueillante.......même si tu as quelques larmes enfouies dans ton cœur.......et de leur Papa, tous ensemble.

YoYo

Beyond words

 Sans commentaires...

14 décembre 2013

Party Girls

 
 Sur une idée originale de la Zaza, ou comment ne pas se laisser démoraliser un soir de Décembre : se faire une soirée filles. Toutes les deux. Danser. Faire les folles. Boire (euh, la mère, seulement !). Se déguiser. Se faire des confidences. Regarder Pretty Woman. Pour la scène de shopping. Et le lendemain, Tout le monde dit I love you. Pour les mannequins qui dansent, et Goldie Hawn qui plane sur les quais de la Seine illuminés.

12 décembre 2013

Insistance

Les trois dernières livraisons de l'excellent Word Porn :

Anything that gets your blood racing is probably worth doing.
Fairy tales are more than true ; not because they tell us that dragons exist, but because they tell us that dragons can be beaten. 
The idea is to die young as late as possible. 

08 décembre 2013

Edredon

...un week-end doux comme la plume : chaleureux, léger, enveloppant - un vrai rêve éveillé(e)! Qui tient avant tout à la joie des retrouvailles avec Ghislaine et Dominique - deux relations profondes, sereines, des espaces de non-lutte, où simplement être, une évidence du coeur. J'ai appris ce joli mot récemment, "convivencia" (spanish) : "living together", in the sense of living or working closely with other people you share feelings, desires or common purpose.
Mais aussi un week-end pour (dans ?) tous les sens :
- le mouvement : dans la danse, et dans la marche dans les bois, mais aussi le mouvement arrêté (enfin !) : grasses matinées et sieste
- la vue : les illuminations du Marché de Noël à Bruxelles, le feu dans la cheminée, le soleil couchant à travers les arbres de la forêt de Soignes, les guirlandes multicolores
- le goût : le champagne rosé, les bons vins, le chèvre-miel, les étonnantes purées de betterave ou de chicons, les cuberdons et les fraises au chocolat
- l'ouïe : les longues conversations amicales, le Stabat Mater de Pergolese et le Gloria et de Vivaldi, Dominique au piano le matin
- l'odorat : les gaufres belges, les odeurs de biscuit chez Dandoy, le parfum de terre humide des sentiers de  la forêt


- le toucher : buller sous les étoiles, au milieu des grands arbres, dans un jacuzzi en plein air, fondre de plaisir dans un splendide hammam - l'atterrissage dès la sortie du Thalys aux Bains de Boetfort m'a juste changée de monde : comme un instant magique, et plus magique encore d'être partagé.


06 décembre 2013

Let's get together and feel all right

Je ne sais plus exactement comment m'est venue l'idée de m'inscrire sur le réseau CS (si, c'est - entre autres -  un héritage de la lecture précoce de La clé sur la porte, de Marie Cardinal). Mais je suis sûre que c'est la meilleure que j'ai eue depuis des années.  Nous avons retrouvé avec bonheur la famille Jobson en deuxième semaine, après leur séjour en Pologne puis en Allemagne, et même, nous l'avons partagée - avec Lalie, avec Marion, avec David, avec Nadia...

Après la première semaine, Halo écrivait ceci : The concept of family is an interesting one. The definition that I like: a group consisting of parents and children living together in a household. In 5 short days in Paris, this is what Lulu and her kids became to us and us to them. Cette deuxième semaine, nous l'avons juste savouré jour après jour - déguster un repas ou un goûter avec des amis, préparer une quiche lorraine, des hamburgers maison ou du poulet frit, constater que la petite souris passe aussi pour les enfants venus d'ailleurs ;-), jouer (au Jungle Speed, au Perudo et même au Cranium !), parler tous anglais (oui oui, même Elsa), rire, partager nos interrogations de parents et d'adultes solo, danser, philosopher avec Junior au petit-déjeuner (What should be the "good way" to peel a banana ? Any way, except the wrong one (!)  - OK...), penser aller se balader et puis avoir la flemme, écouter en boucle All I want for Christmas is you, échanger un hug dans la cuisine un soir de blues, voir le bordel croître et embellir dans la maison et s'en foutre, parce que ladite maison est vivante, chaleureuse et joyeuse.

Vivre ce qui est une absolue conviction pour moi : le don appelle le don ; la joie appelle la joie. Voir mes proches m'emboîter le pas dans ce bonheur d'accueillir et d'échanger a démultiplié la mienne !

"You just never know, Halo, who in the crowd, standing beside you in line or passing you in the street, might be raised in spirit, or even lifted from despair, by the kindness in your glance or the comfort of your smile. But they may never forget." (extrait du journal FB de Harold)

Deux fois cette même semaine, je l'ai expérimenté pour moi - un inconnu à la Cité Universitaire, un autre dans le métro - des hommes venus me faire un signe pour le premier, m'adresser quelques mots de réconfort pour le second. 

Ce qui rend si précieuse ma rencontre avec Halo, c'est aussi je crois cette communauté de convictions, une même "position de vie" - j'ai découvert avec stupéfaction qu'il connaissait lui aussi l'histoire du petit garçon et des étoiles de mer, que j'ai racontée dans des groupes de formation pendant des années, et qui est une profession de foi pour moi.

Et si ce soir je suis un peu nostalgique, parce que la maison me semble bien vide, je crois qu'il y a surtout matière à se réjouir : let's get together and feel all right !

23 novembre 2013

Et maintenant ..?


19 novembre 2013

In Treatment

A ce jour, je ne ne connais que deux espaces de fiction qui parlent avec justesse du métier de thérapeute, de ses questionnements et de ses bonheurs, sans verser dans le cliché ou la caricature : les romans d'Irvin Yalom, et la série In Treatment. Gabriel Byrne a un charme fou (son petit accent, son regard, mmmh). A voir en V.O absolument, pour sa voix (mmmh sa voix...bon, j'arrête :-)), et aussi parce qu'en français même le titre est à côté de la plaque : Paul n'est certainement pas un analyste, plutôt un psychothérapeute existentiel (il cite Yalom d'ailleurs) ou relationnel, de toute évidence multiréférentiel. Les problématiques de ses patients sont... les nôtres - la vie, la mort, les relations humaines - amours, familles, amis - l'adolescence, les choix de vie, le vieillissement, la maladie... et les questions de Paul Weston sont celles auxquelles je me confronte jour après jour : l'engagement dans la relation, la recherche constante de la justesse dans l'intervention, la solitude, les choix stratégiques, la souplesse du cadre, la confrontation à mes propres problématiques (et à l'impuissance, et au doute), l'interférence de la vie privée sur le professionnel, la nécessité de la supervision. Saison 2 terminée ! Je commence la 3.

Même pas peur de Novembre

Une journée filles avec la Zaza - qui a croqué avec bonheur les merveilles d'Alaïa dans le fraîchement rénové palais Galliera, une matinée de yoga (mais pourquoi ne m'y suis-je pas intéressée plus tôt ?), une heure trente de délires russes - les Semianyki ne valent pas le Slava's Snowshow, mais sont quand même bien déjantés, une soirée douce à jouer au Crôa et au Perudo avec les enfants (sortir de la démago-facilité du film ou de la série blottis sous la couette), un chouette moment à improviser un quizz musiques de films sur Deezer (je recommande, effet madeleine garanti : James Bond, Star Wars, Indiana Jones, Ponyo - facile - E.T, Gone with the wind, Le grand blond avec une chaussure noire, Le Parrain - plus dur...). L'énergie revient doucement.

12 novembre 2013

Bucket List

Pour mes 40 ans, je voulais : avoir des amis dans le monde entier, faire une vraie fête, apprendre à naviguer, découvrir New York avec mes enfants. Il me manquait juste encore un tout petit détail, mais qui me tenait à coeur depuis longtemps - pour ne plus jamais perdre le nord... c'est chose faite ! Question pertinente de ma Zaza l'autre jour : Et maintenant, quels sont tes prochains rêves ?

11 novembre 2013

Gris doux

Comment réchauffer un week-end de novembre ? En allant voir l'adaptation au théâtre de La liste de mes envies - tous les personnages portés par un seul comédien, tendre et mélancolique (même coup au cœur lors du constat final : Je suis aimée, mais je n'aime plus). En faisant la grasse matinée. En buvant des litres de thé, dont un dans la somptueuse abbaye des Vaux de Cernay, et le suivant dans une chaleureuse maison d'amis. En profitant d'une journée de soleil pour aller admirer les couleurs d'automne des forêts de la vallée de Chevreuse en Harley-Davidson. En savourant des saucisses-lentilles à L'été en pente douce sur la Butte Montmartre. En revoyant O'Brother : Mais Pete, on croyait qu't'étais une grenouille ? En essayant des robes de rêve dans l'atelier-boutique de Zélia (dans quelle boutique de luxe, dites-moi, peut-on rêver d'être accueillie comme une copine par la créatrice elle-même, qui prend le temps de vous faire essayer deux ou trois modèles alors qu'elle sait pertinemment que vous n'avez pas les moyens de vous les offrir ?). En plongeant dans les univers vertigineux des créateurs de l'Art Brut à la Halle Saint-Pierre - voir notamment celui d'Alex Grey - un vol au-dessus d'un nid de coucous aux histoires et aux esprits fracassés, leçon de psycho-pathologie artistique qui prend aux tripes, angoisse, fascine, réconcilie aussi - comme une issue possible, une façon de transformer la douleur.

07 novembre 2013

Journey with the Jobsons

C'est une histoire comme je les aime - un concentré des raisons qui m'ont amenée à m'inscrire dans le réseau CouchSurfing. Imaginez un "single dad" afro-américain (Denver, Colorado) avec des enfants de l'âge des miens - exactement - parti avec eux pour un périple de 8 mois autour du monde - plus de 20 pays, avec un projet éducatif incroyable - leur donner les clés de ce monde, ni plus ni moins, à travers des rencontres, une ouverture à d'autres cultures et modes de vie, et une participation à divers projets associatifs locaux sélectionnés à l'avance - avec ce double message : "le monde vous appartient, et vous avez la possibilité de le transformer". 

Il faut voir leur blog, et plus spécifiquement ce post, pour avoir une idée de la profondeur de son approche, mesurer son engagement en tant que père et citoyen du monde. 

Non contents d'être inspirants, les Jobsons sont excessivement sympathiques, curieux, pleins d'humour et...tous les trois profondément attachants. Les enfants se sont très bien entendus, et je n'ai jamais entendu Léo parler autant anglais ! Nous nous sommes trouvé nombre de points communs (de Game of Thrones à Minecraft en passant par La mélodie du bonheur et le Monopoly) - une autre antienne du discours de Harold, reconnaître les similitudes plutôt que d'exacerber les différences. 

Nous avons crapahuté ensemble dans le Marais et l'ïle Saint-Louis (Mariage Frères + Berthillon), admiré le travail photographique de Sebastiao Salgado à la MEP (8 ans de préparation, 30 pays, et une expo complètement raccord avec notre rencontre, sur les beautés de la Terre), mangé des croissants et des œufs au bacon, joué au Perudo, comparé nos goûts musicaux sur YouTube, longé les deux rives de la Seine avec ma maman en voiture - je n'avais jamais pris conscience que la plupart des monuments incontournables étaient à ce point concentrés là, à l'exception du Sacré-Cœur.

Mais le temps le plus fort a sans doute été la rencontre avec la classe d'Elsa - incroyable moment d'échange animé par Harold sur la base de ce qui est à la fois ce qu'il est humainement, de ce qui sous-tend son projet, et de son expérience bénévole auprès de jeunes menacés de déscolarisation. Les enfants étaient bluffés d'avance - une famille noire américaine, qui voyage dans le monde entier et vient leur en parler, c'était déjà beaucoup. Mais ils ne s'attendaient pas, et moi non plus, à vivre l'expérience qu'il leur a proposée : "What would you do if you were sure you could not fail ?". Un autre grand thème de Harold - la façons dont nous portons nos rêves, et l'invitation à ne pas les laisser détruire, par d'autres ou par nous-mêmes, ce qu'il a mis en lumière très simplement.

Plusieurs moments de grâce, les réflexions de Nola demandant si nous pouvons être notre propre dreamkiller ou faisant écho aux remarques de Harold sur nos similitudes - nous avons tous le même sang, dit-elle, l'enseignante complétant l'invitation au voyage en ajoutant qu'il ne s'agit pas forcément de partir loin, mais d'apprendre à voir, ou illustrant spontanément le "Think outside the box" en disant sa surprise de comprendre finalement assez bien l'anglais pour envisager de voyager dans les pays anglophones...

Le lendemain, visite de la Cité Universitaire Internationale de Paris - in English, thanks to Beverley, ma charmante patronne anglaise, et le même fil conducteur, créer des ponts entre les cultures et les êtres. Puis foot au parc Montsouris, avant une étape gourmande dans nos french cheese and meat shops - aussi incontournables que Le Louvre ou la Tour Eiffel. Elsa ne voulait plus les voir partir, et j'avoue que la maison m'a semblé bien vide après leur départ. Mais ils doivent repasser par chez nous après la Pologne et l'Allemagne, et qui sait, peut-être irons-nous un jour les voir dans leur maison de Jamaïque ? 

02 novembre 2013

Avec Léo

(Un clin d'oeil à Avec Maman !)

Pour cette seconde semaine des vacances, j'ai décidé de consacrer un temps privilégié à Léo - Elsa sera chez Grand-Mère, et nous ferons le contraire une autre fois. Au programme : Le Majordome, de Lee Daniels - chouette leçon d'histoire récente des Etats-Unis, Ados (pièce de théâtre qui s’avérera décevante), les délicieux burgers du Camion qui fume, une balade en Vélib', écouter ensemble Grand Corps Malade, regarder la saison 2 de Game of Thrones (en VOST). Mais aussi du temps calme ensemble, un peu de révisions, du papotage d'avant coucher, des câlins pour le chat... le dernier soir avant l'arrivée des Jobsons - le meilleur moment de notre semaine, voir post suivant, je m'interrogeais sur un autre spectacle - mais, la nuit, la pluie... Question du Léo : Mais, si t'es pas motivée, comment tu penses motiver un ado ??? Certes... début de la saison 3 en streaming, alors :-) ! 

28 octobre 2013

Topless

Grand-Mère essaie de mettre Elsa en garde contre les dangers du web.
- "T'inquiète pas Grand-Mère, de toute façon si quelqu'un me demande de montrer mes seins j'en ai pas !"

18 octobre 2013

Grandir

Avoir des enfants qui grandissent, c'est aussi pouvoir les emmener voir un documentaire (mère indigne :-)) sur d'autres enfances moins privilégiées - "Sur le chemin de l'école" - et voir fleurir des questions dans ces "petites" têtes les jours suivants (sourire en silence : graines bien plantées). Les laisser se garder un soir et envoyer un texto "Suis dans taxi de retour. Faites semblant de dormir :-)." Les voir se mobiliser pour faire accueillir dans leurs établissements scolaires une famille de couchsurfeurs afro-américains qui fait le tour du monde (et être consternée par le refus du collège, probablement pour des questions d'assurances : quel monde crétin, où l'on s'assure contre tout ce qui fait la vie). Mettre des mots sur les méandres de l'angoisse, les séparations qui en réveillent d'autres, l'émotion qui devient corps - asthme, mal de ventre, etc. Tenter une explication de la théorie de la relativité le soir (merci Sciences et Vie Junior pour les jumeaux qui voyagent dans l'espace et reviennent en ayant douze ans d'écart) et un exposé sur les prix Nobel au p'tit dèj, combat de la jeune afghane pressentie pour le Nobel de la Paix inclus. Observer Léo réussir son premier Rubik's Cube et donner un cours sur les mérites comparés des systèmes Apple et Androïd à une amie...