21 septembre 2006

I’m lovin’it

Non, ce n’est pas l’accroche de chez Mac Do – enfin si, mais surtout, c’est le ressenti croissant de ceci – en entretien, en stage, en formation, en animation de groupes, dans chaque espace d’échange réel – je suis à ma place – et je n’en voudrais pas d’autre. Ce n’est pas le fait d’arriver comme Zorro – ça ne marche que dans les films (le travail social se résumant trop souvent à faire avec ce qui nous manque) – ou comme la cavalerie – toujours trop tard – c’est un émerveillement renouvelé devant l’humain quand il touche à l’essentiel – la vie, la mort, le désir, la filiation.

C’est la rencontre chaque fois unique, la surprise réitérée devant les incroyables vitalité – créativité – vulnérabilité – humaines, l’émotion devant le masque qui tombe, la confiance qui s’installe, les mots enfin prononcés et ce qu’ils engendrent – ce qui glisse alors des épaules, les visages qui s’éclairent, la tendresse qui circule, l’énergie donnée et reçue dans le même mouvement. Pas toujours – pas tout le temps – avec une immense humilité quant à ce qu’il adviendra de ces croisées de chemins – mais, dans l’instant – tout.