Dans la voix de Marie, je retrouve une enveloppe, un bien-être - un lieu où vivre est bon - où vivre est simple, tranquille. Un lieu sans pensées, parce qu'elles s'effacent d'elles-mêmes, au fur et à mesure. Intuition : c'est de là qu'il faut partir, laisser la tête, et ce vouloir à toute force comprendre, maîtriser, anticiper, diriger. Intuition : c'est de là que part la force - dans ce laisser-être. (...)
Marie dit : c'est pendant ces temps de repos, que la pensée apprend. Elle dit aussi - laissez ça - reposez-vous. Lâchez ça... C'est le début du mouvement qui est intéressant - qu'est-ce que ça change ? (...)
Quoi qu'il advienne, ceci m'appartient. Je peux en être délogée, m'en exiler moi-même, me perdre en chemin, cet espace demeure. Demeure, comme une maison que je peux quitter, retrouver, mais qui reste la mienne. Le vrai "lieu magique" - c'est celui du laisser-être.
Et puis, Alain : "Apprendre à se protéger sans se défendre."
Et puis, Adriana : "J'essaie d'accorder mon pas à celui de l'existence, mais je boîte."
Marie dit : c'est pendant ces temps de repos, que la pensée apprend. Elle dit aussi - laissez ça - reposez-vous. Lâchez ça... C'est le début du mouvement qui est intéressant - qu'est-ce que ça change ? (...)
Quoi qu'il advienne, ceci m'appartient. Je peux en être délogée, m'en exiler moi-même, me perdre en chemin, cet espace demeure. Demeure, comme une maison que je peux quitter, retrouver, mais qui reste la mienne. Le vrai "lieu magique" - c'est celui du laisser-être.
Et puis, Alain : "Apprendre à se protéger sans se défendre."
Et puis, Adriana : "J'essaie d'accorder mon pas à celui de l'existence, mais je boîte."