25 avril 2009

Ré-la-blanche

Un grand jardin - celui de la Tante Pititi - la maison s'est encore enrichie, de meubles anciens et de tapis, d'un piano vieux d'un siècle - et de bibliothèques dans lesquelles fouiner inépuisablement... Ai découvert Charles Juliet - à travers un livre d'entretiens d'abord, puis de L'année de l'éveil, puis du bouleversant Lambeaux, de loin le meilleur. Contrepoint parfait à Tim Guénard, qui m'a émue aux larmes (Plus fort que la haine). Leur point commun ? Les mots comme un moyen de (se) rassembler, donner sens, dépasser... Une certaine forme de densité. Les enfants ont retrouvé avec bonheur leurs copains Charlotte et Edouard, observé avec un respect intimidé l'arrière-grand-père centenaire de ceux-ci, vieux monsieur à l'incroyable élégance, et joué aux échecs devant la grande cheminée.

Je suis amoureuse de cette maison - à peine trouvé l'énergie de m'en arracher pour sacrifier aux rituels rétais incontournables, glace à la Martinière, ânes en culotte, pistes cyclables et déjeuner au Commerce sur le port d'Ars. Pas peu fière de voir mon Elsa faire ses premières vraies balades sans petites roues sur "mon" île...