23 décembre 2012

Born to be alive

Ok, décembre a été m... - soucis de santé, de boulot (trop... c'est trop), de Léo (vraiment) malade, et de fric. MAIS... malgré la sensation d'insécurité consécutive à tout cela, malgré ces invraisemblables quarante ans dont j'ai rêvé la nuit passée (et qui ont peut-être bien pesé dans ma pneumonie), malgré ces fêtes qui n'auront plus jamais le même goût, ce jour, j'étais heureuse. Toute seule. Chez moi. Heureuse vraiment, au point d'esquisser quelques pas de danse, de chanter à tue-tête, avec ma voix pas tout à fait retrouvée, sur la playlist sur mesure que je me suis concoctée à l'image de mes mauvais goûts éclectiques.

J'ai pris un long bain, verni mes ongles, soigné mes cheveux ; fini ma cure de gelée royale affectueusement  prescrite par Marion ; réalisé des sablés de Noël à offrir demain grâce aux fiches partagées par Sissou ;  conversé avec le chat ; regardé sur le Net le décapant concert de Noël de Florent Marchet recommandé par Lalie (pendant que mes ongles séchaient) ; appelé mon père et ma belle-maman ; bouquiné Menteurs Amoureux, un recueil de nouvelles couvert d'éloges dans la presse et que ma bibliothèque favorite a eu le bon goût d'acheter ; fini de regarder Contre toi, trop étrange mais Pio Marmaï est décidément torride, même en psychopathe amateur ; papoté avec Jill au Québec, échangé deux mots avec Steph en Argentine (merci Skype) ; revu Billy Elliot.
Il suffit d'une journée comme ça, et d'une seule - et je me suis dit qu'il fallait que je l'écrive, pour ne pas l'oublier - pour ne pas perdre cette grâce : m'être sentie à nouveau intacte, pleine, VIVANTE.