Ça fait bien trop longtemps que je n'ai pas quitté Paris. Bien trop longtemps que je n'ai pas eu de "vraies" vacances, l'occasion de rompre avec le quotidien, avec la ville, d'aller respirer ailleurs. Je sais qu'il faudra que je le fasse, sous peine de voir lentement se vider mes batteries à travers ce métier passionnant mais épuisant, et maintenant celui de maman à plein temps, le nouvel enjeu du moment.
Bon, ça n'était pas encore pour ces vacances là, mais c'était chouette quand même - emmener les enfants au théâtre, pour rire avec Karim Duval (franco-chinois-algérien) ou rêver avec Galilée au Lucernaire - et tant pis pour l'Eglise, qui a eu tant de mal à reconnaître que nous n'étions pas au centre de l'univers. Et pour leur faire découvrir les expos déjantées du Palais de Tokyo - comme on pouvait s'y attendre, Léo était perplexe que l'on puisse être reconnu et rémunéré pour ce type de création, et Elsa a adoré, et moi aussi - j'avoue m'ennuyer souvent dans les "grands" musées aux œuvres classiques, jamais dans ce Pays des Merveilles qui laisse mon imagination flotter, suggère plus qu'il n'impose, et met en prise avec l'incroyable capacité des humains à transformer leurs mondes imaginaires...
J'ai bien aimé aussi le passage à Meaux et un long temps d'échange impromptu avec ma Mémé - "Mais moi aussi, je t'ai connue toute petite !", ai-je rigolé. Et pouvoir revenir à Montlevon sans coup au cœur, juste dans le plaisir du feu de cheminée, du pot-au-feu maison et des premiers perce-neige - être là, simplement.
J'ai bien aimé aussi le passage à Meaux et un long temps d'échange impromptu avec ma Mémé - "Mais moi aussi, je t'ai connue toute petite !", ai-je rigolé. Et pouvoir revenir à Montlevon sans coup au cœur, juste dans le plaisir du feu de cheminée, du pot-au-feu maison et des premiers perce-neige - être là, simplement.