16 juin 2016

Enseignements


Quelques notes post-déjeuner. Je sais déjà tout ça, mais j'aime que la vie me le rappelle à travers les mots de quelqu'un en qui j'ai confiance... :-)
- De la nécessité, quand on fait un métier de soins, d'avoir une pratique inscrite dans le corps. Il faut que je retourne au yoga...
- De l'importance de cultiver l'indulgence, la compassion, et la gratitude.
- De l'inutilité, et même de l'objective nocivité de l'inquiétude, qui ajoute du négatif au négatif. Notre pensée crée notre réalité. Préférer l'amour - sending good vibes.
- De l'intérêt d'inventer ses propres rituels. Pour développer cette ouverture du coeur. Pour se défaire des émotions toxiques absorbées notamment professionnellement. Pour garder ou renouer le contact avec la part de saine folie, de complexité, de sauvagerie constructive et vivante.

Au cas où le rappel n'aurait pas été suffisant, deuxième couche le lendemain, cette fois en séance :-) :
- Des limites de l'autonomie, ou comment accepter de se montrer vulnérable, d'avoir besoin de l'autre. Même et surtout si l'on a acquis très tôt la conviction qu'il ne fallait compter que sur soi-même. Assumer d'avoir aussi besoin de douceur, d'être parfois, à mon tour, prise en charge. 
- De la nécessité d'interroger toujours et encore le projet sans fond de réparation, la disponibilité supposée sans limites. Qui revient aujourd'hui sous d'autres formes. Là où sont ma force et mon talent, sont aussi ma limite et mon risque.
- De l'art d'identifier ce que chaque relation a à nous apprendre, et des stratégies pédagogiques : Le singe regarde. Le singe fait pareil :-).