Je ne suis pas une grande mélomane, écoute souvent les mêmes choses, même si je regrette de ne plus avoir l'occasion de découvrir de nouvelles pépites (sauf récemment Michael Kiwanuka, merci Télérama). Peut-être aussi parce qu'après mes journées de travail, j'ai surtout besoin de silence, suis peu disponible pour un effort d'écoute supplémentaire. Alors Rock en Seine, pour moi qui écoute plutôt de la chanson française, quand elle est bien écrite, et des ballades pop, c'était pas gagné ! Et en fait... c'était une excellente surprise : pour l'atmosphère bon enfant - public sympa, relax, pour la variété des propositions, la possibilité de goûter à plein de choses, de rester ou non, sans enjeu. Trois chouettes concerts : Wolfmother - bon, je ne dis pas que je vais me mettre à écouter ça au dès le matin au réveil, mais dans le contexte festival c'était top, ça décoiffe ! Edward Sharpe and the Magnetic Zeroes, une bande de post-hippies californiens qui se fait son p'tit boeuf entre potes sur scène, fait participer le public et nous a tous mis en mode Woodstock (en plus politiquement correct, quand même, on est en 2016. Dommage.) Sigùr Ros - je suis tombée sous le charme, ai regretté la foule compacte et bavarde - à ré-écouter chez soi ou à voir en salle si possible, je serais vraiment partante. Complètement hypnotique.